Cela pourrait commencer par "Il était une fois, dans la forêt estonienne…" puisque le roman de Kivirähk dissimule sa dimension sociale et politique sous des allures de fable, avec son lot de merveilleux, de personnages héroïques et extraordinaires, de monstres surnaturels. Alors qu’ils vivent depuis la nuit des temps dans la forêt, en bonne harmonie avec la nature et avec les animaux grâce à une langue comprise de tous, les humains abandonnent peu à peu leurs traditions pour aller vivre "au village". C’est que les "hommes de fer" et les moines sont venus les sortir de leur ignorance, et leur apprendre à travailler et à prier. Mais Leemet, le seul homme a être né au village et à avoir fait le chemin en sens inverse, retournant avec sa mère et sa soeur habiter dans les bois, ne comprend pas cet exode.

Lui qui a appris la langue des serpents auprès de son oncle, lui dont le grand-père était un guerrier increvable affublé de crochets à venin, est le seul à appréhender la situation avec clairvoyance. Trop tard, car la machine est lancée, la bêtise déjà trop répandue, qui lui prendra son meilleur ami d’abord, avant d’autres êtres chers… Leemet se jette à corps perdu dans une ultime guerre, tentative désespérée pour sauver son peuple et faire perdurer la langue des serpents.

Si vous montez à bord de ce canoë aux côtés de nos quatre protagonistes, vous non plus ne redescendrez pas indemne... La tension est à son paroxysme dans ce grand classique de la littérature américaine à (re)découvrir !

Embarquez dans la ligne 4 parisienne, et retrouvez-vous assis près d'un ours... Ludovic Degroote vous propose un voyage poétique sans quitter votre strapontin !

Malmö a 23 ans et aspire à devenir écrivain. Mais en attendant il se retrouve on-ne-sait comment à travailler dans un motel perdu et à se lier d'amitié avec un collectionneur un peu particulier. Sa spécialité ? Les objets ayant appartenu à des tueurs en série, "et autres atrocités". Peut-être un bon sujet de roman pour Malmö ; qui sait où cette amitié peut l'embarquer...
Ne vous fiez pas aux couleurs douceâtres ni aux petits chats mignons : Alvaro Ortiz a l'esprit tordu, et nous embarque dans une histoire improbable !

C'est avec plaisir que nous retrouvons dans ce deuxième tome notre chère Lou. Cette fois-ci, c'est une jeune femme tout droit sortie d'une autre époque qui hante ses journées. Qui est-elle ? Et pourquoi lui ressemble-t-elle tant ? Lou se retrouve plongée dans le Paris dans année 1900, au temps de l'exposition universelle et des découvertes du couple Curie, sur les traces de ses ancêtres. Ce qu'elle découvrira risque de la bouleverser : son don est-il une chance ou une malédiction ?