430 pages de bonheur. C'est THE roman de votre été. Les enfants des Feuillantines c'est la rencontre avec une famille complètement atypique dont vous allez tomber amoureux dès les premières pages. Cette famille, de son nom Mortemer, c'est principalement Désirée qui a vingt-quatre ans, et à sa charge ses six cousins et sa sœur. Pourquoi ? Je ne vous le dis pas, c'est justement tout le ressort du livre : suivre la vie tumultueuse de cette famille. Bien évidemment, on pense au délicieux roman Quatre Sœurs de Malika Ferdjoukh mais aussi sur le côté déjanté on pense à Falalalala d'Émilie Chazerand et à Dysfonctionnelle d'Axl Cendres. Bref difficile de résumer ou de parler finalement de ce roman 😁. C'est excellent, émouvant, drôle, fin. Célia Garino aborde beaucoup de sujets sociétaux, on passe du rire aux larmes. C'est génial, une vraie bouffée d'air pur en ces temps difficiles.

Un loup rouge et sauvage est chassé de son territoire par les hommes. Seul, il ne peut que fuir pour survivre. Après un long et rude voyage, il rencontre une horde de loups. Eux se définissent comme des loups blancs et sont méfiants. Certains même ne veulent pas de lui. C’est grâce au chef de la meute que le loup rouge est finalement accepté, ce dernier rappelant que nous sommes tous descendants de migrants.

Dans ce sublime album, Mathias Friman évoque le thème de la migration. Les illustrations au trait fin et réaliste sont majoritairement en noir et blanc et laissent ressortir quelques touches d’un rouge orangé très vif. À l’instar D’une petite mouche bleue et D’une petite graine verte, D’un grand loup rouge est à mi-chemin entre la fiction et le documentaire.

Deuxiéme opus de nos toutous flibustiers !
Danse de la joie

Une mère berce son bébé en lui chantant des mots tendres. Au fil des pages, le bébé grandit et devient un enfant, puis un adolescent, puis un adulte sans que jamais ne le quittent cette berceuse et, avec elle, l’amour inconditionnel de sa mère. Un jour, trop vieille et trop malade, la mère ne parvient pas au bout de sa chanson. Avec ses mots, son fils la termine et, de retour chez lui, chante à son tour à sa petite fille ce refrain qui a bercé sa vie entière.

Un livre monument qui en dit beaucoup sur l’amour indéfectible qui nous lie à nos enfants, et sur ce que nous leur transmettons de nos propres parents.

Comme dans tous les romans d'Éric Passan, avant l'histoire, c'est son écriture qui vous frappe. Toujours fluide, juste, percutante. Dans ce dernier récit, il aborde la question du consentement. Un sujet beaucoup traité ces derniers temps mais le plus intelligent que j'ai pu lire dernièrement. C'est un texte fort qui se lit comme un témoignage. À mettre en TOUTES les mains