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Camille K.

23,00
Conseillé par (Libraire)
24 août 2015

Un grand roman sur l'amour

Simon Liberati est l'époux de la célèbre Eva Ionesco, fille de la photographe Irina Ionesco qui avait fait de nombreux nus de sa fille unique. Il nous propose un roman à valeur biographique et autobiographique, dans lequel il revient notamment sur sa rencontre avec sa muse.
Quel plus bel hommage peut-on faire à la femme que l'on aime ? Ecrire un livre qui retrace la rencontre d'un homme et d'une femme qui sont devenus inséparables. Même s'il faut s'accrocher pendant les cinquante premières pages du roman, il est impossible de le poser avant de l'avoir terminé. Au-delà de la simple déclaration d'amour, l'auteur nous entraîne dans le Paris de la débauche et de l'art. Je ne vous conseille d'ailleurs pas cette lecture si le sexe, les pervers et la drogue vous choquent car l'ensemble de l'ouvrage est composé de ces différents éléments. Il nous raconte l'élaboration du livre que l'on tient dans les mains et fait de ce roman un véritable bijou littéraire. L'enquête qu'il mène sur son épouse lui permet de retrouver de vieux souvenirs sur l'écriture de son premier roman, qui est en partie liée à Eva Ionesco qui fut une grande source d’inspiration, avant même leur rencontre.

14,50
Conseillé par (Libraire)
24 août 2015

Un roman d'introspection

Alexis a un problème : il est impuissant. Il est célibataire et n'a jamais fait l'amour à trente ans. La vie n'est donc pas rose pour ce pauvre homme qui a pourtant beaucoup de désir pour les petites amies avec lesquelles il est sorti. Ses collègues et ses amis ont tout essayé pour l'aider, même lui payer une professionnelle. Mais rien n'y fait, Alexis n'y arrive pas.
Véritable roman d'introspection, Débandade est une très bonne surprise. Le sexe n'est qu'un outil utilisé par l'auteur pour nous parler du deuil, de la séparation et des troubles psychologiques que l'être humain peut parfois oublier. Le style est agréable mais plutôt classique, le personnage est sympathique mais tellement pathétique à certains moments qu'on arrive réellement à le plaindre. Le livre se penche sur les faiblesses de l'homme, son désir d'être aimé et d'aimer en retour, la peur de la solitude, bref ce roman n'est pas vraiment gai mais il n'est jamais glauque.

Conseillé par (Libraire)
22 août 2015

Un grand voyage vers l'Irlande et vers la vie

Depuis le décès de son époux et de sa fille de six ans, Diane subit une dépression terrible. Les efforts acharnés de son meilleur ami Felix pour l'aider à s'en sortir se sont toujours soldés par des échecs. Pourtant, Diane va décider de reprendre sa vie en main en réalisant le rêve de son défunt mari : partir s'installer quelques mois en Irlande.
C'est l'histoire simple mais dure d'une femme qui tente de surmonter son deuil. Le sujet peut paraître lugubre et déjà traité dans de nombreux romans mais celui-ci se révèle être une romance dramatique plutôt qu'un drame pur. Le personnage tombe de temps en temps dans le pathos mais le livre est plutôt gai dans sa globalité car le style de l'auteur est simple et entraînant et il n'y a aucune véritable violence dans l'histoire. On fini par adorer l'ambiance et les personnages du roman au point de regretter d'arriver à la fin de l'histoire.

Conseillé par (Libraire)
22 août 2015

Une autobiographie à valeur de témoignage

Guy Delisle a choisi de raconter son expérience de vie en Israël. Il y a suivi son épouse qui travaille pour une ONG et qui devait partir en mission là-bas. L'auteur nous raconte donc son année dans ce pays qu'il ne connaît pas, où plusieurs cultures et religions s'entrechoquent.
Dans cette autobiographie sous forme de bande dessinée, Guy Delisle nous offre un magnifique témoignage. Au delà des soucis politiques et sensibles qui troublent ce pays depuis plusieurs années, il nous entraîne dans le quotidien des Israéliens. Il nous fait souvent rire à cause de ses déboires, notamment lorsqu'il s'occupe de ses deux jeunes enfants. Il nous parle avec humour de la religion, du choc des civilisations et aussi de son rapport à l'illustration, ce qui rend cet ouvrage vraiment personnel. Les illustrations sont rudimentaires et donnent une vision brute de la ville et de ses habitants. Magnifique et intemporel, même si vous ne lisez pas beaucoup ou pas du tout de bande dessinée, vous aimerez Chroniques de Jérusalem.

9,50
Conseillé par (Libraire)
17 août 2015

La science et la société à travers les yeux d'une petite fille

En 1899, dans une petite ville du Sud des États-Unis, une enfant se découvre une passion pour la science. Calpurnia Tate n'a que 11 ans, mais son grand-père détecte en elle une future savante. Une étroite relation scientifique se noue entre ces deux êtres qui ne s'étaient jamais vraiment parlé jusqu'alors. Mais, il n'est pas de très bon goût qu'une jeune fille issue de bonne famille s'essaye à la science plutôt que de travailler ses manières et son tricot.
Il y a des romans qui vous marquent. Calpurnia en est un très bon exemple. Les sujets traités dans ce roman sont nombreux : Darwin, la science, la condition sociale de la femme à la toute fin du XIXe siècle et la relation d'une jeune fille avec son grand-père. Pourtant, le mélange de ces différentes thématiques est délicieux et subtil. Le tout s'accorde à la perfection pour nous offrir un bijou digne d'un Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee. Calpurnia est un chef d’œuvre à dévorer dès 12 ans.