- EAN13
- 9782707156068
- ISBN
- 978-2-7071-5606-8
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 21/08/2008
- Collection
- Repères (143)
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 18,2 x 11,2 x 1 cm
- Poids
- 115 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 331
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un demi-siècle d'histoire du syndicalisme, à l'heure de toutes incertitudes.
Tout en accomplissant leurs activités propres (grèves, négociations, élections professionnelles), les organisations de salariés participent à la vie de la société française, en raison du poids démographique et de l'importance économique de celles et ceux qu'ils représentent. À la Libération, les syndicats contribuent de manière décisive à de grandes réformes. La guerre froide brise l'élan et des années de défensive succèdent aux conquêtes. Le réveil revendicatif survient à la fin de la guerre d'Algérie. De 1966 à 1976, la puissance syndicale est attestée. L'épuisement du keynésiano-fordisme, le délitement des grands récits devient perceptible lorsqu'un socialiste accède pour la première fois à la présidence de la Ve République. Divisé, menacé par une certaine institutionnalisation, le mouvement syndical ne parvient pas à contrecarrer les conséquences de la mondialisation libérale. Le début du XXIe siècle s'écrit sur le registre d'une combativité déficiente. Le désarmement du mouvement syndical va-t-il se poursuivre ou la dégradation de la situation sociale va-t-elle susciter une remobilisation collective ?
Tout en accomplissant leurs activités propres (grèves, négociations, élections professionnelles), les organisations de salariés participent à la vie de la société française, en raison du poids démographique et de l'importance économique de celles et ceux qu'ils représentent. À la Libération, les syndicats contribuent de manière décisive à de grandes réformes. La guerre froide brise l'élan et des années de défensive succèdent aux conquêtes. Le réveil revendicatif survient à la fin de la guerre d'Algérie. De 1966 à 1976, la puissance syndicale est attestée. L'épuisement du keynésiano-fordisme, le délitement des grands récits devient perceptible lorsqu'un socialiste accède pour la première fois à la présidence de la Ve République. Divisé, menacé par une certaine institutionnalisation, le mouvement syndical ne parvient pas à contrecarrer les conséquences de la mondialisation libérale. Le début du XXIe siècle s'écrit sur le registre d'une combativité déficiente. Le désarmement du mouvement syndical va-t-il se poursuivre ou la dégradation de la situation sociale va-t-elle susciter une remobilisation collective ?
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