- EAN13
- 9791037602992
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- Date de publication
- 1963
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
De l'Oural à l'Atlantique
Le bond russe en Afrique
Édouard Sablier
FeniXX réédition numérique (Fayard)
Livre numérique
Pendant quarante ans, la progression du communisme dans le Tiers Monde a suivi
les grandes lignes tracées dès 1920, confirmées dans les « Programmes des
partis communistes d’Orient » en 1934. Pendant quarante ans, pourtant, les
Occidentaux seront constamment surpris par les succès russes, alors qu’il
suffisait de se reporter aux débats publics du début de la révolution pour en
avoir, à l’avance, une idée précise. La première partie du livre montre donc
que, grâce à l’imprévoyance des Occidentaux, les Russes atteindront leurs
objectifs en Orient et en Afrique. Mais, dans le même temps, le dogmatisme
stalinien conduit l’U.R.S.S. à une impasse. C’est qu’en quarante ans, les
données économiques, sociales et politiques de la conjoncture mondiale se
transforment du tout au tout. Ainsi, l’impérialisme qui, selon Lénine, devait
périr avec la fin de ses colonies, entraînant dans sa mort le capitalisme, se
retire du Tiers Monde sans que les pays européens se ressentent — et même au
contraire — de la décolonisation. Le « cartièrisme » a raison contre le
léninisme. La vie secrète des partis communistes en pays d’Islam est
minutieusement exposée, expliquant pour la première fois des remous qui,
jusqu’ici, intriguèrent l’opinion mondiale. La conclusion de cette étude :
effrayés par la poussée chinoise, désorientés par le comportement des
gouvernements nationalistes, les Russes révisent leur politique proche-
orientale, tandis qu’à Pékin, les néo-Marxistes préconisent la révolution
permanente contre les Capitalistes et aussi contre « les traîtres réformistes
de Moscou » : une nouvelle question d’orient commence...
les grandes lignes tracées dès 1920, confirmées dans les « Programmes des
partis communistes d’Orient » en 1934. Pendant quarante ans, pourtant, les
Occidentaux seront constamment surpris par les succès russes, alors qu’il
suffisait de se reporter aux débats publics du début de la révolution pour en
avoir, à l’avance, une idée précise. La première partie du livre montre donc
que, grâce à l’imprévoyance des Occidentaux, les Russes atteindront leurs
objectifs en Orient et en Afrique. Mais, dans le même temps, le dogmatisme
stalinien conduit l’U.R.S.S. à une impasse. C’est qu’en quarante ans, les
données économiques, sociales et politiques de la conjoncture mondiale se
transforment du tout au tout. Ainsi, l’impérialisme qui, selon Lénine, devait
périr avec la fin de ses colonies, entraînant dans sa mort le capitalisme, se
retire du Tiers Monde sans que les pays européens se ressentent — et même au
contraire — de la décolonisation. Le « cartièrisme » a raison contre le
léninisme. La vie secrète des partis communistes en pays d’Islam est
minutieusement exposée, expliquant pour la première fois des remous qui,
jusqu’ici, intriguèrent l’opinion mondiale. La conclusion de cette étude :
effrayés par la poussée chinoise, désorientés par le comportement des
gouvernements nationalistes, les Russes révisent leur politique proche-
orientale, tandis qu’à Pékin, les néo-Marxistes préconisent la révolution
permanente contre les Capitalistes et aussi contre « les traîtres réformistes
de Moscou » : une nouvelle question d’orient commence...
S'identifier pour envoyer des commentaires.