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Boréal Express 1810-1841 (Le), Journal d'histoire du Canada
EAN13
9782896645794
Éditeur
Éditions du Septentrion
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Boréal Express 1810-1841 (Le)

Journal d'histoire du Canada

Éditions du Septentrion

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782896645794
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    19.99
«La guerre est finie.» La signature du traité de Gand le 24 décembre 1814
marque la fin des hostilités entre les États-Unis et l'Angleterre. Le Canada
restera une colonie britannique... qui causera bien des soucis à la métropole
dans les années à venir. «Achetez du Bas-Canada d'abord.» Loyaux sujets de la
Couronne mais non soumis, les Canadiens aspirent à plus d'autonomie, notamment
sur le plan économique. Combien de temps encore pourront-ils supporter la
réglementation du commerce par le Parlement britannique? Un vent de liberté
commence à souffler. «Un Chili indépendant.» Fidèles à leur ouverture sur le
monde, les chroniqueurs du Boréal Express ne négligent pas de s'intéresser aux
mouvements populaires qui balaient les pays d'Amérique latine. La période
coloniale touche à sa fin, mais le pouvoir tardera à revenir entre les mains
du peuple. «Un vote sans précédent». En mars 1834, la Chambre d'assemblée du
Bas-Canada, menée par le chef du parti patriote Louis-Joseph Papineau, vote 92
résolutions qui font le tour de tous les griefs entretenus envers la Couronne
britannique. Les députés voudraient mettre le cap sur un gouvernement
responsable. «À feu et à sang!» Un numéro spécial de 24 pages décrit dans le
détail les soulèvements de 1837 et 1838 qui secouent les deux Canadas. Le feu
de la rébellion sera éteint dans le sang et les larmes. «L'Union à l'horizon.»
L'union des deux Canadas placerait de facto les Canadiens français en
infériorité numérique. Il ne resterait plus qu'au temps de faire son oeuvre
pour que lentement se dilue le fait français en Amérique. «Je ne doute guère
que les Français [...] abandonneraient leurs vaines espérances de
­nationalité», écrivait Lord Durham dans son rapport en 1839. «Par l'histoire
- Citoyen du temps» La devise du journal Boréal Express prend tout son sens
dans ce troisième album dont la fascinante période historique trouve encore
écho dans la société québécoise contemporaine.
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