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Un vrai vol d'essai, Nouvelles autobiographiques
EAN13
9782875860231
Éditeur
Ker
Date de publication
Collection
Paroles aériennes
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Un vrai vol d'essai

Nouvelles autobiographiques

Ker

Paroles aériennes

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782875860231
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    1.99

  • Aide EAN13 : 9782875860231
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    1.99
Cohabitation en plein en vol entre un pilote chevronné et un apprenti
Après le remplacement de ses ailes, un Boeing 737 doit subir un vol d'essai.
Dans cette histoire, l'équipage est "mixte". Ce sont deux cultures qui
cohabitent : d'une part, un pilote habitué aux vols d'essais, de l'autre, des
pilotes sans la moindre expérience de ces vols qui "collent" sans réfléchir à
la procédure. Pour ne rien arranger, la météo est exécrable et alors que
premier pense à défendre contre le givrage, les seconds pensent surtout à se
prémunir contre les tempêtes de sable. La confrontation ne manque pas
d'intérêt.
Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles
autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de
pilote.
A PROPOS DE L'AUTEUR :
En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d’ingénieur industriel
avant d’intégrer l’école d’aviation civile à Bruxelles. Pendant près de trente
ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne
nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation
aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation
de l’administration de l’aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se
décline sous forme de 14 nouvelles.
EXTRAIT :
Ce vol m’a beaucoup marqué et cependant, ce n’est que tout récemment que j’ai
pu en déterminer la date. Il ne figure bien sûr pas dans mon carnet de vol
puisque l’avion n’est pas immatriculé en Belgique. Tout ce dont je me
souvenais, c’est que les conditions étaient hivernales. Je n’ai retrouvé la
documentation de vol qu’il y a quelques jours, en faisant du rangement.Les
services techniques de la Sabena avaient, je pense à juste titre, une
excellente réputation. À tel point que l’avionneur Boeing leur confiait des
réparations qu’il hésitait à entreprendre à la maison mère à Seattle. C’est
ainsi qu’un 737 de Yemen Airlines se retrouva à Bruxelles pour y subir ni plus
ni moins qu’une greffe des deux ailes, les sables du désert ayant totalement
léprosé la cellule. La cellule, c’est l’ensemble châssis-carrosserie de
l’avion. La transplantation semblait réussie, mais il restait à vérifier que
le Boeing convalescent avait retrouvé la pleine mobilité de ses
organes.C’était un vol d’essais très intéressant, un travail proche de celui
d’un vrai pilote d’essai. Je ne fus donc pas peu étonné de me le voir confié.
Alain P., un de mes chefs pilotes aurait pu se le réserver. Personne n’y
aurait trouvé à redire. Une recommandation d’Alain aurait cependant dû
éveiller mon attention :— C’est des gars un peu spéciaux. J’ai fait un vol
avec eux. N’embarque que si tu peux t’asseoir à droite.En théorie, ce sont les
pilotes de la compagnie propriétaire qui doivent faire le vol d’essais.
Toutefois, la Sabena, qui n’avait qu’une confiance limitée en ces derniers,
souhaitait avoir l’avis d’un de ses propres pilotes. Comme l’avion n’était pas
immatriculé en Belgique, un titulaire d’une licence belge n’avait pas
légalement le droit de toucher les commandes.
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