- EAN13
- 9782811122515
- Éditeur
- Karthala
- Date de publication
- 18/06/1990
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782811122515
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
17.99
Lorsque la RENAMO (Résistance nationale mozambicaine) effectue ses premières
opérations de gurilla sur le territoire mozambicain, en 1977, elle n'est qu'un
groupe mercenaire à la disposition de la bourgeaoisie coloniale rhodésienne.
Une dizaine d'année plus tard, si elle bénéficie encore de soutiens
logistiques et financiers extérieurs décisifs (Afrique du Sud), elle a changé
de nature : la RENAMO est devenue un corps social armé profondément enkysté
dans le tissu social mozambicain en zone rurale.
Dénué de projet politique, ce "corps militaire" est néanmoins parvenu à
soustraire une partie de populations rurales au contrôle de l'Etat, à les
dresser contre lui, puis à se reproduire et à se développer au sein de la
situation de guerre ainsi créée sur l'ensemble du territoire mozambicain.
D'où provient le ressentiment rural à l'endroit du pouvoir ? Comment
s'effectue, sur le terrain, le passage de la paix à la guerre ? Comment
fonctionne le corps social armé qui s'en nourrit ? Comment subsitent,
socialement et matériellement, les populations civiles désarmées dont deux
forces rivales se disputent le contrôle ? A quelles exigences répondent
l'usage systématique de la terreur et les massacres massifs de populations par
la RENAMO ?
A toutes ces questions, **C. Geffray** répond en exposant les résultats d'une
enquête exceptionnelle effectuée en 1988, en zone de guerre. Il applique ainsi
les méthodes de l'anthropologie sociale à un objet demeuré jusqu'à présent
largement étrnager à cette discipline : les guerres contemporaines.
opérations de gurilla sur le territoire mozambicain, en 1977, elle n'est qu'un
groupe mercenaire à la disposition de la bourgeaoisie coloniale rhodésienne.
Une dizaine d'année plus tard, si elle bénéficie encore de soutiens
logistiques et financiers extérieurs décisifs (Afrique du Sud), elle a changé
de nature : la RENAMO est devenue un corps social armé profondément enkysté
dans le tissu social mozambicain en zone rurale.
Dénué de projet politique, ce "corps militaire" est néanmoins parvenu à
soustraire une partie de populations rurales au contrôle de l'Etat, à les
dresser contre lui, puis à se reproduire et à se développer au sein de la
situation de guerre ainsi créée sur l'ensemble du territoire mozambicain.
D'où provient le ressentiment rural à l'endroit du pouvoir ? Comment
s'effectue, sur le terrain, le passage de la paix à la guerre ? Comment
fonctionne le corps social armé qui s'en nourrit ? Comment subsitent,
socialement et matériellement, les populations civiles désarmées dont deux
forces rivales se disputent le contrôle ? A quelles exigences répondent
l'usage systématique de la terreur et les massacres massifs de populations par
la RENAMO ?
A toutes ces questions, **C. Geffray** répond en exposant les résultats d'une
enquête exceptionnelle effectuée en 1988, en zone de guerre. Il applique ainsi
les méthodes de l'anthropologie sociale à un objet demeuré jusqu'à présent
largement étrnager à cette discipline : les guerres contemporaines.
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