- EAN13
- 9782764608173
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 15/10/2008
- Collection
- Essais et Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782764608173
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
13.99
Qu’est-il advenu des québécois sous l’influence de la passion qu’a suscitée,
depuis quatre décennies, le projet de fonder un État souverain sur le
territoire du Québec ? Si le projet d’indépendance du Québec fut autrefois
élaboré dans une grande liberté d’esprit, il est aujourd’hui sous la
surveillance des « fiduciaires » de ce qui n’est plus qu’un simple patrimoine
symbolique, c’est-à-dire un amalgame indistinct d’espérances révolues et
d’intérêts bien réels. Pour reconquérir une part de cette liberté de pensée
perdue, il nous faut franchir les limites du cercle dans lequel s’est enfermé
notre imaginaire politique. Les réflexions rassemblées ici s’inscrivent dans
un dialogue avec l’œuvre d’Hubert Aquin, celui qui écrivit autrefois, dans La
Fatigue culturelle du Canada français, qu’on ne saurait parvenir à penser
notre destin véritable sans accepter la dimension proprement dramatique qui
lui est inhérente. Il est nécessaire aujourd’hui de mettre fin à la confusion
entourant notre destinée politique, à tout le moins d’amorcer une sortie
progressive de l’ambivalence dans laquelle nous nous sommes enfoncés depuis la
Révolution tranquille. Il nous faut parvenir à penser autrement les événements
qui ont marqué notre histoire, à commencer par le référendum de 1980. C’est
donc un retour sur l’histoire qui est proposé ici, plus particulièrement sur
le rôle joué par les élites politiques et intellectuelles dans cette affaire.
Voilà pourquoi le présent ouvrage prend la forme d’une galerie de portraits, à
caractère philosophique, de personnages comme René Lévesque, Fernand Dumont,
Paul-Émile Borduas et d’autres. Par l’examen de ces figures éminentes, Daniel
D. Jacques a tenté de faire apparaître certains aspects de la méprise qui a
conduit à l’avortement du projet d’indépendance de ce pays.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
depuis quatre décennies, le projet de fonder un État souverain sur le
territoire du Québec ? Si le projet d’indépendance du Québec fut autrefois
élaboré dans une grande liberté d’esprit, il est aujourd’hui sous la
surveillance des « fiduciaires » de ce qui n’est plus qu’un simple patrimoine
symbolique, c’est-à-dire un amalgame indistinct d’espérances révolues et
d’intérêts bien réels. Pour reconquérir une part de cette liberté de pensée
perdue, il nous faut franchir les limites du cercle dans lequel s’est enfermé
notre imaginaire politique. Les réflexions rassemblées ici s’inscrivent dans
un dialogue avec l’œuvre d’Hubert Aquin, celui qui écrivit autrefois, dans La
Fatigue culturelle du Canada français, qu’on ne saurait parvenir à penser
notre destin véritable sans accepter la dimension proprement dramatique qui
lui est inhérente. Il est nécessaire aujourd’hui de mettre fin à la confusion
entourant notre destinée politique, à tout le moins d’amorcer une sortie
progressive de l’ambivalence dans laquelle nous nous sommes enfoncés depuis la
Révolution tranquille. Il nous faut parvenir à penser autrement les événements
qui ont marqué notre histoire, à commencer par le référendum de 1980. C’est
donc un retour sur l’histoire qui est proposé ici, plus particulièrement sur
le rôle joué par les élites politiques et intellectuelles dans cette affaire.
Voilà pourquoi le présent ouvrage prend la forme d’une galerie de portraits, à
caractère philosophique, de personnages comme René Lévesque, Fernand Dumont,
Paul-Émile Borduas et d’autres. Par l’examen de ces figures éminentes, Daniel
D. Jacques a tenté de faire apparaître certains aspects de la méprise qui a
conduit à l’avortement du projet d’indépendance de ce pays.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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