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L'aveu dans les traditions occidentales accusatoire et inquisitoire. Une histoire de l'aveu en droit pénal
EAN13
9782763745107
Éditeur
Presses de l'Université Laval
Date de publication
Collection
Dikè
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'aveu dans les traditions occidentales accusatoire et inquisitoire. Une histoire de l'aveu en droit pénal

Presses de l'Université Laval

Dikè

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782763745107
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    46.99

  • Aide EAN13 : 9782763745107
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Cet ouvrage est consacré à l’étude de l’aveu dans les traditions pénales
occidentales accusatoire et inquisitoire depuis le pré-droit grec jusqu’à nos
jours. Avant d’être une règle de preuve et de devenir une pièce autonome de
procédure, l’aveu a d’abord été un outil exploratoire de l’individu en
philosophie avant que la religion s’en empare comme un dispositif de contrôle
des âmes. L’aveu juridique a donc été précédé d’un aveu moral dont il ne s’est
jamais vraiment départi. Bien qu’ils partagent des racines communes, les
systèmes accusatoire et inquisitoire ont établi des règles différentes à son
égard. Dans la procédure accusatoire, issue de la tradition de common law,
l’aveu poursuit certes un objectif de vérité à l’instar de la procédure
inquisitoire. Mais, contrairement à cette dernière, il a dû répondre très tôt
à un impératif de fiabilité, conduisant à la création de règles de preuve et
de procédure qui ont ainsi permis de limiter, du moins en apparence, sa
fonction politique. Cette différence de traitement de l’aveu dans les deux
systèmes ne peut se comprendre que dans le cadre d’un récit historique et les
droits qui le concernent ne peuvent vraiment s’apprécier qu’avec l’apport de
connaissances qui lui sont extérieures. L’auteur mobilise à cet effet de
nombreuses sources multidisciplinaires, juridiques d’abord, mais aussi
relevant des sciences humaines et sociales, comme la philosophie, la
théologie, la psychologie et l’histoire. Cette étude n’est pas l’œuvre d’un
historien, mais celle d’un juriste qui a voulu explorer les origines, certes
historiques, mais aussi épistémologiques, d’une règle de preuve – et non la
moindre – pour comprendre son essence, ce qu’elle a été, ce qu’elle est et ce
qu’elle pourrait devenir.
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