- EAN13
- 9782759218257
- Éditeur
- Quae
- Date de publication
- 06/01/2012
- Collection
- Matière à débattre et décider
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
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Aide EAN13 : 9782759218257
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Limiter la perte de biodiversité à l’horizon 2010, tel est l’engagement
souscrit par la communauté internationale. C’est dans ce contexte que
s’inscrit cette expertise qui analyse les relations entre agriculture et
biodiversité. L’agriculture en France, par son emprise sur le territoire et la
transformation des milieux naturels qu’elle opère, entretient des liens
étroits avec la biodiversité. Dans les cinquante dernières années,
l’intensification des pratiques agricoles, qui s’est traduite par l’arasement
des haies, le recours systématique à des produits de synthèse pour protéger
les plantes et fertiliser les sols, a porté atteinte à cette biodiversité.
L’expertise s’est intéressée non pas à la biodiversité remarquable, illustrée
par des espèces emblématiques (l’ours, le loup), mais à la biodiversité
ordinaire (abeilles, syrphes, vers de terre...), qui contribue au bon
fonctionnement des écosystèmes à travers des « services », comme les services
de pollinisation ou de contribution à la fertilité des sols, par exemple. La
question posée conjointement par les ministères en charge de l’écologie et de
l’agriculture concernait les conditions d’une meilleure synergie entre
biodiversité et agriculture, fondées sur une exploitation efficace des
services fournis par la biodiversité dans les processus de production
agricole. Que sait-on aujourd’hui des impacts, positifs et négatifs, de
l’agriculture sur la biodiversité ? Quels services la biodiversité peut-elle
apporter à l’agriculture, et à quelle hauteur de performance ? Comment
favoriser au champ les synergies entre agriculture et biodiversité ? Quels
instruments de politiques publiques, économiques et juridiques sont
susceptibles de promouvoir ces interactions ? C’est pour répondre à toutes ces
questions que s’est mobilisé un groupe pluridisciplinaire d’experts
(écologues, agronomes, microbiologistes, spécialistes de santé végétale,
économistes, juristes, sociologues), de différentes institutions (Inra, CNRS,
IRD, universités, écoles supérieures agronomiques) en France et à l’étranger.
souscrit par la communauté internationale. C’est dans ce contexte que
s’inscrit cette expertise qui analyse les relations entre agriculture et
biodiversité. L’agriculture en France, par son emprise sur le territoire et la
transformation des milieux naturels qu’elle opère, entretient des liens
étroits avec la biodiversité. Dans les cinquante dernières années,
l’intensification des pratiques agricoles, qui s’est traduite par l’arasement
des haies, le recours systématique à des produits de synthèse pour protéger
les plantes et fertiliser les sols, a porté atteinte à cette biodiversité.
L’expertise s’est intéressée non pas à la biodiversité remarquable, illustrée
par des espèces emblématiques (l’ours, le loup), mais à la biodiversité
ordinaire (abeilles, syrphes, vers de terre...), qui contribue au bon
fonctionnement des écosystèmes à travers des « services », comme les services
de pollinisation ou de contribution à la fertilité des sols, par exemple. La
question posée conjointement par les ministères en charge de l’écologie et de
l’agriculture concernait les conditions d’une meilleure synergie entre
biodiversité et agriculture, fondées sur une exploitation efficace des
services fournis par la biodiversité dans les processus de production
agricole. Que sait-on aujourd’hui des impacts, positifs et négatifs, de
l’agriculture sur la biodiversité ? Quels services la biodiversité peut-elle
apporter à l’agriculture, et à quelle hauteur de performance ? Comment
favoriser au champ les synergies entre agriculture et biodiversité ? Quels
instruments de politiques publiques, économiques et juridiques sont
susceptibles de promouvoir ces interactions ? C’est pour répondre à toutes ces
questions que s’est mobilisé un groupe pluridisciplinaire d’experts
(écologues, agronomes, microbiologistes, spécialistes de santé végétale,
économistes, juristes, sociologues), de différentes institutions (Inra, CNRS,
IRD, universités, écoles supérieures agronomiques) en France et à l’étranger.
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