- EAN13
- 9782753585133
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 22/02/2022
- Collection
- Le Sens social
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Contrainte et consentement en santé mentale
Forcer, influencer, coopérer
Presses universitaires de Rennes
Le Sens social
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753585133
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La démocratisation des pratiques d’aide et de soin est au cœur des politiques
sanitaires, sociales et médico-sociales depuis la fin du xxe siècle.
Rechercher le consentement, éviter la contrainte en constituent les deux
injonctions dominantes. En effet, les règles qui encadrent les pratiques de
prise en charge visent à réduire la dimension contraignante de l’aide, à
garantir le droit à l’information et la participation des personnes, ainsi que
leur protection. En situation, les professionnels sont souvent confrontés à
des conflits normatifs qui deviennent indécidables quand les personnes
souffrent d’une altération de leurs capacités mentales. Comment faire alors,
lorsque, à défaut de pouvoir « protéger sans contraindre », il faut envisager
de « contraindre pour protéger » ? Le présent ouvrage rend compte de ces
dilemmes à partir d’enquêtes empiriques menées dans le champ de la santé
mentale. Qu’ils soient conduits à « forcer », à « influencer », à « coopérer
», ou encore à « persuader » ou à « empêcher », les professionnels de l’aide
et du soin sont orientés par deux impératifs parfois contradictoires :
l’impératif de protection d’un côté, l’impératif de liberté de l’autre. La
régulation de leurs pratiques s’appuie sur deux registres : celui des droits
fondamentaux, sans cesse réaffirmés ; celui des règles qui sont produites en
continu au plus près des situations. Un tel mode de régulation questionne à
nouveaux frais quelques-uns des enjeux actuels de la démocratie sanitaire. Cet
ouvrage est issu des travaux menés dans le cadre du Collectif Contrast.
sanitaires, sociales et médico-sociales depuis la fin du xxe siècle.
Rechercher le consentement, éviter la contrainte en constituent les deux
injonctions dominantes. En effet, les règles qui encadrent les pratiques de
prise en charge visent à réduire la dimension contraignante de l’aide, à
garantir le droit à l’information et la participation des personnes, ainsi que
leur protection. En situation, les professionnels sont souvent confrontés à
des conflits normatifs qui deviennent indécidables quand les personnes
souffrent d’une altération de leurs capacités mentales. Comment faire alors,
lorsque, à défaut de pouvoir « protéger sans contraindre », il faut envisager
de « contraindre pour protéger » ? Le présent ouvrage rend compte de ces
dilemmes à partir d’enquêtes empiriques menées dans le champ de la santé
mentale. Qu’ils soient conduits à « forcer », à « influencer », à « coopérer
», ou encore à « persuader » ou à « empêcher », les professionnels de l’aide
et du soin sont orientés par deux impératifs parfois contradictoires :
l’impératif de protection d’un côté, l’impératif de liberté de l’autre. La
régulation de leurs pratiques s’appuie sur deux registres : celui des droits
fondamentaux, sans cesse réaffirmés ; celui des règles qui sont produites en
continu au plus près des situations. Un tel mode de régulation questionne à
nouveaux frais quelques-uns des enjeux actuels de la démocratie sanitaire. Cet
ouvrage est issu des travaux menés dans le cadre du Collectif Contrast.
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