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L’École primaire française, Étude sociologique
EAN13
9782729709730
Éditeur
Presses Universitaires de Lyon
Date de publication
Collection
Hors collection
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L’École primaire française

Étude sociologique

Presses Universitaires de Lyon

Hors collection

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782729709730
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À lire ou relire les travaux nombreux et parfois anciens consacrés au système
scolaire par les sociologues surtout, mais aussi par les historiens, on a le
sentiment que tout a été dit sur notre école et, en même temps, que plusieurs
aspects importants, voire essentiels, restent mal éclairés. C'est ainsi que
toute une série de travaux et de discussions approfondies ont porté sur les
inégalités sociales face à l'enseignement et sur le rôle du système
d'enseignement dans le maintien des inégalités sociales. De plus, depuis L.
Febvre jusqu'à C. Baudelot et R. Establet, on a insisté sur le manque d'unité
de notre système scolaire, sur la dualité de l'enseignement primaire et de
l'enseignement secondaire, soit en référence à l'idéal démocratique d'une
école unique, soit en référence à l'analyse marxiste de la division des
sociétés capitalistes en (tendanciellement) deux classes antagonistes. Mais
d'abord on ne peut plus parler de dualité aujourd'hui comme on en parlait
avant la seconde guerre mondiale, à une époque où les lycéens ne passaient pas
par la communale et où les élèves de l'école primaire n'accédaient, sauf
brillantes exceptions, qu'à l'école primaire supérieure. De plus, les auteurs
de L'École capitaliste en France, après avoir posé l'existence de deux réseaux
(primaire-professionnel et secondaire-supérieur) de scolarisation, doivent
reconnaître qu'investie d'un double rôle « l'école primaire divise »,
c'est-à-dire ventile les élèves entre les deux réseaux ; ils nous montrent la
même inculcation idéologique – sous des formes différentes – à l'œuvre dans
toute l'école ; enfin ils ont quelque mal à différencier les méthodes
pédagogiques des deux réseaux. Si l'on ajoute qu'il fut une époque où la
distinction entre petites écoles et collèges paraît avoir été assez floue, que
selon certains historiens enfants de paysans et de bourgeois se côtoyaient sur
les mêmes bancs au moins jusqu'au XIXe siècle, et qu'aujourd'hui comme hier
les problèmes de réformes pédagogiques affectent primaire et secondaire, il
faut admettre que la question de l’unité et de la diversité de l'école n'est
pas simple.
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