- EAN13
- 9782706273834
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Le Livre de poche)
- Date de publication
- 1972
- Collection
- Le Livre de poche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Tendre Allemagne (1)
Kavalier Scharnhorst
Jean des Vallières
FeniXX réédition numérique (Le Livre de poche)
Le Livre de poche
Livre numérique
Né en 1895 à Paris, fils du général Pierre des Vallières, Jean des Vallières
sort de Saint-Cyr en 1914 dans la promotion des Gants Blancs. Il commence la
guerre dans la cavalerie mais, blessé, passe dans l’aviation et devient pilote
dans une escadrille de chasse. Son avion est abattu au cours d’une mission.
Prisonnier, il tente de s’évader à plusieurs reprises et est condamné par le
conseil de guerre de Magdebourg à deux ans de travaux forcés : ce sera le
thème de deux récits publiés après la guerre, Kavalier Scharnhorst et
Spartakus-Parade. D’un long séjour au Maroc, il rapporte quatre romans sur la
Légion étrangère. Son beau-frère, le colonel de Corta, y figure sous le nom du
« Colonel de Joyeuse ». Après avoir inspiré le film « La Grande Illusion », il
tourne lui-même plusieurs films d’après ses romans et de nombreux
documentaires consacrés pour la plupart à la Provence. Mobilisé en 1939 dans
un groupe de reconnaissance de cavalerie ; regagne le Sud-Est après
l’Armistice et est nommé sous-préfet d’Arles. Il rénovera le folklore et les
coutumes provençales. C’est sur son initiative que la culture du riz sera
entreprise en Camargue. Condamné à mort à la Libération, est obligé de passer
sept ans d’exil en Suisse. Acquitté à l’unanimité, il rentre en France et
reprend son activité littéraire. Jean des Vallières est mort en 1970. On se
porte volontaire pour une mission dangereuse, on s’envole en plein brouillard,
on atteint l’objectif, on vire sur l’aile et, à deux pas de chez soi, on est
abattu par des chasseurs ennemis. Hasard de guerre : on se retrouve au sol
sain et sauf mais prisonnier. Il y en a qui se contenteraient d’attendre
tranquillement la fin des hostilités, en crabes. Le lieutenant Vallerse n’est
pas de ceux-là. S’enfuir devient son but premier. Et faire la vie dure à ses
geôliers est le second. Avec pareil état d’esprit, rien d’étonnant s’il tente
évasion sur évasion et si ses gardiens n’ont qu’une idée — le renvoyer
ailleurs. D’un camp à l’autre, de plus en plus sévère, le voilà au Kavalier
Scharnhorst, fort construit par Napoléon et présentement gouverné par le
terrible colonel baron von Brixen. S’évader de ce fort ? Impossible, à
première vue, mais « impossible n’est pas français », et les prisonniers du
K.S. le prouvent de la plus éclatante façon. Aventure courageuse parmi bien
d’autres racontée par un de ses acteurs, car sous le pseudonyme de Vallerse
c’est Jean des Vallières lui-même qui a vécu l’épopée du Kavalier Scharnhorst
au cours de la guerre de 1914-1918.
sort de Saint-Cyr en 1914 dans la promotion des Gants Blancs. Il commence la
guerre dans la cavalerie mais, blessé, passe dans l’aviation et devient pilote
dans une escadrille de chasse. Son avion est abattu au cours d’une mission.
Prisonnier, il tente de s’évader à plusieurs reprises et est condamné par le
conseil de guerre de Magdebourg à deux ans de travaux forcés : ce sera le
thème de deux récits publiés après la guerre, Kavalier Scharnhorst et
Spartakus-Parade. D’un long séjour au Maroc, il rapporte quatre romans sur la
Légion étrangère. Son beau-frère, le colonel de Corta, y figure sous le nom du
« Colonel de Joyeuse ». Après avoir inspiré le film « La Grande Illusion », il
tourne lui-même plusieurs films d’après ses romans et de nombreux
documentaires consacrés pour la plupart à la Provence. Mobilisé en 1939 dans
un groupe de reconnaissance de cavalerie ; regagne le Sud-Est après
l’Armistice et est nommé sous-préfet d’Arles. Il rénovera le folklore et les
coutumes provençales. C’est sur son initiative que la culture du riz sera
entreprise en Camargue. Condamné à mort à la Libération, est obligé de passer
sept ans d’exil en Suisse. Acquitté à l’unanimité, il rentre en France et
reprend son activité littéraire. Jean des Vallières est mort en 1970. On se
porte volontaire pour une mission dangereuse, on s’envole en plein brouillard,
on atteint l’objectif, on vire sur l’aile et, à deux pas de chez soi, on est
abattu par des chasseurs ennemis. Hasard de guerre : on se retrouve au sol
sain et sauf mais prisonnier. Il y en a qui se contenteraient d’attendre
tranquillement la fin des hostilités, en crabes. Le lieutenant Vallerse n’est
pas de ceux-là. S’enfuir devient son but premier. Et faire la vie dure à ses
geôliers est le second. Avec pareil état d’esprit, rien d’étonnant s’il tente
évasion sur évasion et si ses gardiens n’ont qu’une idée — le renvoyer
ailleurs. D’un camp à l’autre, de plus en plus sévère, le voilà au Kavalier
Scharnhorst, fort construit par Napoléon et présentement gouverné par le
terrible colonel baron von Brixen. S’évader de ce fort ? Impossible, à
première vue, mais « impossible n’est pas français », et les prisonniers du
K.S. le prouvent de la plus éclatante façon. Aventure courageuse parmi bien
d’autres racontée par un de ses acteurs, car sous le pseudonyme de Vallerse
c’est Jean des Vallières lui-même qui a vécu l’épopée du Kavalier Scharnhorst
au cours de la guerre de 1914-1918.
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