- EAN13
- 9782702175750
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
- Date de publication
- 1977
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Bourgeois socialiste ou Pour un post-libéralisme
Georges Elgozy
FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
Essais
Livre numérique
Rejetant les définitions de Gustave Flaubert et de Jules Renard : On appelle
bourgeois quiconque pense bassement, et Les bourgeois, ce sont les autres,
Georges Elgozy qualifie de bourgeois quiconque possède quelque bien ou quelque
pouvoir. De cette bourgeoisie, désormais majoritaire dans les pays
industrialisés, il dénonce la caractéristique la plus révélatrice :
l'irréductible instinct de domination, qu'il justifie cependant par la volonté
de chacun d'échapper à la domination des autres. Un seul être commande et tout
est salopé. De fait, un supérieur dont on dépend, oblitère la joie que l'on
pourrait éprouver à commander cent ou mille subalternes. L'auteur n'a aucune
peine à démontrer que nous sommes tous des socialistes français : la majorité
de nos concitoyens, qui récuse le marxisme, aspire sincèrement à plus de
justice et de liberté, à plus de responsabilité et de dignité. La société
post-libérale que préconise l'auteur n'a point d'autre évangile : conjuguer,
au présent comme au futur, liberté et socialisme. Parmi les valeurs nouvelles
de cette éthique sociale, Georges Elgozy privilégie les libertés plurielles,
face à une administration multiple et à une singulière technocratie, ainsi que
face aux syndicats, aux partis, aux ordinateurs. Assurément, une sécurité
absolue et généralisée ne se substituera point à celle que l'État doit
accorder aux épaves sociales ; un égalitarisme de système finirait par faire
disparaître tout sentiment de responsabilité chez nos concitoyens. La société
post-libérale que nous propose Georges Elgozy, au contraire, se devra de
répartir le plus de responsabilité possible au maximum de Français. Il
s'agira, pour nos politiques et pour nos technocrates, non point d'empêcher
les gens de s'occuper de ce qui les regarde, selon l'expression de Valéry
(Paul) - mais d'inciter les gens à s'occuper eux-mêmes de ce qui les regarde.
bourgeois quiconque pense bassement, et Les bourgeois, ce sont les autres,
Georges Elgozy qualifie de bourgeois quiconque possède quelque bien ou quelque
pouvoir. De cette bourgeoisie, désormais majoritaire dans les pays
industrialisés, il dénonce la caractéristique la plus révélatrice :
l'irréductible instinct de domination, qu'il justifie cependant par la volonté
de chacun d'échapper à la domination des autres. Un seul être commande et tout
est salopé. De fait, un supérieur dont on dépend, oblitère la joie que l'on
pourrait éprouver à commander cent ou mille subalternes. L'auteur n'a aucune
peine à démontrer que nous sommes tous des socialistes français : la majorité
de nos concitoyens, qui récuse le marxisme, aspire sincèrement à plus de
justice et de liberté, à plus de responsabilité et de dignité. La société
post-libérale que préconise l'auteur n'a point d'autre évangile : conjuguer,
au présent comme au futur, liberté et socialisme. Parmi les valeurs nouvelles
de cette éthique sociale, Georges Elgozy privilégie les libertés plurielles,
face à une administration multiple et à une singulière technocratie, ainsi que
face aux syndicats, aux partis, aux ordinateurs. Assurément, une sécurité
absolue et généralisée ne se substituera point à celle que l'État doit
accorder aux épaves sociales ; un égalitarisme de système finirait par faire
disparaître tout sentiment de responsabilité chez nos concitoyens. La société
post-libérale que nous propose Georges Elgozy, au contraire, se devra de
répartir le plus de responsabilité possible au maximum de Français. Il
s'agira, pour nos politiques et pour nos technocrates, non point d'empêcher
les gens de s'occuper de ce qui les regarde, selon l'expression de Valéry
(Paul) - mais d'inciter les gens à s'occuper eux-mêmes de ce qui les regarde.
S'identifier pour envoyer des commentaires.