- EAN13
- 9782702161302
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 22/02/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782702161302
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À 16 ans, Moshé Flinker fuit les Pays-Bas avec ses parents, ses cinq soeurs et
son jeune frère pour tenter d’échapper aux persécutions nazies.
Arrivé à Bruxelles, désoeuvré et sans repères, il commence à écrire en hébreu
son Journal dans lequel il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et
suit très attentivement l’évolution de la guerre. Il analyse l’histoire juive
et, animé d’une foi profonde, acquiert la conviction que la création d’un État
sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative
d’extermination unique dans l’histoire. Il comprend aussi que la connaissance
de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz
Israel et se met à apprendre l’arabe.
L’un de ses écrits se termine par ces mots : « J’ai l’impression d’être mort.
Me voici. » Arrêté, suite à une dénonciation, il est déporté le 19 mai 1944 à
Auschwitz avec ses parents et deux de ses soeurs.
En octobre 1944, son père et lui sont évacués d’Auschwitz vers le camp de
Stutthof situé aux environs de Dantzig, au nord de la Pologne. En novembre
1944, ils sont transférés à Echterdingen, près de Stuttgart, d’où ils sont
envoyés à Bergen-Belsen. Ils y arrivent, épuisés, le 22 janvier 1945 et y
disparaissent.
Retrouvés à Bruxelles par ses soeurs après la guerre, dans la cave de
l’immeuble où avait vécu sa famille, ces cahiers disent avec force et acuité
les angoisses spirituelles d’un jeune garçon juif, d’une étonnante maturité
intellectuelle et politique. Plus encore ils donnent à voir la supériorité des
armes de l’esprit sur la force brute.
son jeune frère pour tenter d’échapper aux persécutions nazies.
Arrivé à Bruxelles, désoeuvré et sans repères, il commence à écrire en hébreu
son Journal dans lequel il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et
suit très attentivement l’évolution de la guerre. Il analyse l’histoire juive
et, animé d’une foi profonde, acquiert la conviction que la création d’un État
sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative
d’extermination unique dans l’histoire. Il comprend aussi que la connaissance
de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz
Israel et se met à apprendre l’arabe.
L’un de ses écrits se termine par ces mots : « J’ai l’impression d’être mort.
Me voici. » Arrêté, suite à une dénonciation, il est déporté le 19 mai 1944 à
Auschwitz avec ses parents et deux de ses soeurs.
En octobre 1944, son père et lui sont évacués d’Auschwitz vers le camp de
Stutthof situé aux environs de Dantzig, au nord de la Pologne. En novembre
1944, ils sont transférés à Echterdingen, près de Stuttgart, d’où ils sont
envoyés à Bergen-Belsen. Ils y arrivent, épuisés, le 22 janvier 1945 et y
disparaissent.
Retrouvés à Bruxelles par ses soeurs après la guerre, dans la cave de
l’immeuble où avait vécu sa famille, ces cahiers disent avec force et acuité
les angoisses spirituelles d’un jeune garçon juif, d’une étonnante maturité
intellectuelle et politique. Plus encore ils donnent à voir la supériorité des
armes de l’esprit sur la force brute.
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