La librairie vous accueille le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 9h30 à 19h.
3 rue de la Paix 53000 Laval - 02 43 53 04 00 - librairiemlire@gmail.com

 

Carnets de clandestinité, Bruxelles 1942 - 1943
EAN13
9782702161302
Éditeur
Calmann-Lévy
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Carnets de clandestinité

Bruxelles 1942 - 1943

Calmann-Lévy

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782702161302
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

    14.99

Autre version disponible

À 16 ans, Moshé Flinker fuit les Pays-Bas avec ses parents, ses cinq soeurs et
son jeune frère pour tenter d’échapper aux persécutions nazies.

Arrivé à Bruxelles, désoeuvré et sans repères, il commence à écrire en hébreu
son Journal dans lequel il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et
suit très attentivement l’évolution de la guerre. Il analyse l’histoire juive
et, animé d’une foi profonde, acquiert la conviction que la création d’un État
sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative
d’extermination unique dans l’histoire. Il comprend aussi que la connaissance
de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz
Israel et se met à apprendre l’arabe.

L’un de ses écrits se termine par ces mots : « J’ai l’impression d’être mort.
Me voici. » Arrêté, suite à une dénonciation, il est déporté le 19 mai 1944 à
Auschwitz avec ses parents et deux de ses soeurs.

En octobre 1944, son père et lui sont évacués d’Auschwitz vers le camp de
Stutthof situé aux environs de Dantzig, au nord de la Pologne. En novembre
1944, ils sont transférés à Echterdingen, près de Stuttgart, d’où ils sont
envoyés à Bergen-Belsen. Ils y arrivent, épuisés, le 22 janvier 1945 et y
disparaissent.

Retrouvés à Bruxelles par ses soeurs après la guerre, dans la cave de
l’immeuble où avait vécu sa famille, ces cahiers disent avec force et acuité
les angoisses spirituelles d’un jeune garçon juif, d’une étonnante maturité
intellectuelle et politique. Plus encore ils donnent à voir la supériorité des
armes de l’esprit sur la force brute.
S'identifier pour envoyer des commentaires.