- EAN13
- 9782702155585
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 12/03/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782702155585
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
12.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Calmann-Lévy 17,50
« Reviennent alors la rudesse de ces jours, la cruelle répression, les
licenciements, la prison, et ce chef, le congédiant, d’une joie mauvaise […] :
“Moi vivant, t’auras plus de boulot !” Il revoyait Simone, lui et leur bébé,
brutalement expulsés du logement des Mines, empilant leurs biens dans une
charrette à bras, et traversant la cité dans cet équipage, puis errant du
logis d’un ami à celui d’un parent ; il repensait à la “Bataille du charbon”
gagnée grâce à eux, les ouvriers, il repensait à leur Résistance, ainsi
gratifiée. Plus Georges fouillait dans ses papiers, plus il les rassemblait,
les relisait, plus le courroux d’alors lui revenait, intact, comme au jour de
son arrestation, et plus il y pensait, plus il se disait que, décidément, il
lui était impossible d’en rester là. »
LE RÉCIT D’UNE INJUSTICE.
Plus noir dans la nuit relate une page oubliée de l’épopée des mineurs : la
grande grève de 1948, la répression brutale qui suivit. Six morts, deux mille
arrestations, autant de condamnations à la prison et des centaines de vies
brisées. Norbert, Colette, Jeanne et les autres, qui ont vécu ces grandes
heures de la mythologie ouvrière, racontent ici un monde à jamais englouti, un
monde terrible et fraternel, et leur fureur d’en avoir été exclus.
licenciements, la prison, et ce chef, le congédiant, d’une joie mauvaise […] :
“Moi vivant, t’auras plus de boulot !” Il revoyait Simone, lui et leur bébé,
brutalement expulsés du logement des Mines, empilant leurs biens dans une
charrette à bras, et traversant la cité dans cet équipage, puis errant du
logis d’un ami à celui d’un parent ; il repensait à la “Bataille du charbon”
gagnée grâce à eux, les ouvriers, il repensait à leur Résistance, ainsi
gratifiée. Plus Georges fouillait dans ses papiers, plus il les rassemblait,
les relisait, plus le courroux d’alors lui revenait, intact, comme au jour de
son arrestation, et plus il y pensait, plus il se disait que, décidément, il
lui était impossible d’en rester là. »
LE RÉCIT D’UNE INJUSTICE.
Plus noir dans la nuit relate une page oubliée de l’épopée des mineurs : la
grande grève de 1948, la répression brutale qui suivit. Six morts, deux mille
arrestations, autant de condamnations à la prison et des centaines de vies
brisées. Norbert, Colette, Jeanne et les autres, qui ont vécu ces grandes
heures de la mythologie ouvrière, racontent ici un monde à jamais englouti, un
monde terrible et fraternel, et leur fureur d’en avoir été exclus.
S'identifier pour envoyer des commentaires.