- EAN13
- 9782702148709
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 10/09/2008
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782702148709
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Vous pensez que les diplômés des grandes écoles vivent dans une sorte de
paradis professionnel, où le chômage n'existe pas et où le pouvoir d'achat
progresse de 5 % par an ? Eh bien... vous avez raison.
Pourtant, le système des grandes écoles françaises ne vacille plus, il tangue.
Jamais ses grands fondements n'ont été à ce point remis en cause. Jamais ses
acteurs n’ont été à ce point ébranlés par le doute. Position médiocre dans les
classements internationaux, faiblesse de la recherche, inadaptation d’un
recrutement hyper élitiste : ces établissements savent qu’il y a urgence à se
réformer.
Étudiants, parents et psychologues dénoncent les effets pervers de la
compétition à tout prix. Directeurs d’écoles, professeurs et employeurs
prennent enfin conscience qu’il est temps de contrer l’ahurissante
reproduction sociale. À force de recruter les mêmes profils, le capitalisme
hexagonal perd en effet en diversité sociale comme en efficacité économique.
Le constat est paradoxal : l'excellence à la française nuit finalement à la
santé économique du pays. Un exemple ? Parmi les jeunes créateurs
d'entreprise, les diplômés des grandes écoles sont très minoritaires alors
qu'ils sont pourtant les mieux armés pour réussir.
Faut-il en déduire que la formation frileuse de nos élites a définitivement
vécu ? Dans un pays où la quasi-totalité des dirigeants des grandes
entreprises, des hauts fonctionnaires et des hommes politiques sortent d’une
grande école, ces questions sont étrangement absentes du débat public.
Une enquête riche et stimulante sur les lieux d’apprentissage des hommes et
des femmes de pouvoir, dans un monde jusque-là fermé et hautain. Bienvenue
dans la petite France des grandes écoles.
paradis professionnel, où le chômage n'existe pas et où le pouvoir d'achat
progresse de 5 % par an ? Eh bien... vous avez raison.
Pourtant, le système des grandes écoles françaises ne vacille plus, il tangue.
Jamais ses grands fondements n'ont été à ce point remis en cause. Jamais ses
acteurs n’ont été à ce point ébranlés par le doute. Position médiocre dans les
classements internationaux, faiblesse de la recherche, inadaptation d’un
recrutement hyper élitiste : ces établissements savent qu’il y a urgence à se
réformer.
Étudiants, parents et psychologues dénoncent les effets pervers de la
compétition à tout prix. Directeurs d’écoles, professeurs et employeurs
prennent enfin conscience qu’il est temps de contrer l’ahurissante
reproduction sociale. À force de recruter les mêmes profils, le capitalisme
hexagonal perd en effet en diversité sociale comme en efficacité économique.
Le constat est paradoxal : l'excellence à la française nuit finalement à la
santé économique du pays. Un exemple ? Parmi les jeunes créateurs
d'entreprise, les diplômés des grandes écoles sont très minoritaires alors
qu'ils sont pourtant les mieux armés pour réussir.
Faut-il en déduire que la formation frileuse de nos élites a définitivement
vécu ? Dans un pays où la quasi-totalité des dirigeants des grandes
entreprises, des hauts fonctionnaires et des hommes politiques sortent d’une
grande école, ces questions sont étrangement absentes du débat public.
Une enquête riche et stimulante sur les lieux d’apprentissage des hommes et
des femmes de pouvoir, dans un monde jusque-là fermé et hautain. Bienvenue
dans la petite France des grandes écoles.
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