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L'île invisible
EAN13
9782402101424
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Saint-Germain-des-Prés)
Date de publication
Collection
À l'écoute des sources
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402101424
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    4.49

  • Aide EAN13 : 9782402434751
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    4.49
L’auteur de « Œil du ciel : cœur et de Main planétaire », avec ce nouveau
recueil de poèmes, dans un esprit logique, s’interroge sur de graves questions
: le « silence », la « géométrie » et l’idée de « centre ». Pour le poète
qu’il est, le silence apparaît comme un « drap de lit étendu comme un empire »
; il symbolise l’arrêt du temps, il peut être visualisé par la « surface du
lac ». Il est souvent « le silence absence » d’après l’amour. Il est à la fois
« fin et attente ». Il est d’un « blanc contaminé ». Un oiseau blanc « efface
les traces » d’un bruit dans le ciel, par exemple. Il nous permet de ressentir
« l’unité universelle ». Puisque l’invisible représente les neuf dixièmes de
l’univers connu, « l’île invisible » que nous quêtons peut donc se trouver
n’importe où. Notons que le vent ne trouble pas le silence. La « géométrie »
reste impassible aux outrages du temps. La ligne droite peut onduler, la
spirale s’enrouler, « le temps s’écrase au dur de la géométrie », « digère
l’élasticité ». Dans le chaos seul l’esprit « se meut en toute liberté ». Pour
le poète, la géométrie est « la colonne vertébrale du monde ». La pierre brute
cède à la graine. Remarquons l’accord cousin du cercle et du triangle. Dans le
« buisson géométrique des murs », le temps accepte le sommeil humain, lequel
va nous ouvrir « la liberté compensatrice, de l’irréel ». Pouvoirs de
l’onirisme. Les deux mains en prière, le triangle du corps, l’extase. « Le
beau total est mystique, l’extase le vide vécu,… vaincu ». « Tout commence par
le relief et finit par la séparation ». Le triangle est émancipation. Le «
centre » est une exception. Quelque chose pousse de l’extérieur vers la «
pureté du point », la « justice absolue », voire « le secret ». Le silence,
lui, n’a pas de centre. « Le centre un — Dieu Un… éternité du centre ». Le
poète achève son recueil par l’éloge de la « centritude certitude ». Il est
rare qu’un poète, avec des moyens de poète, images et convictions, puisse nous
fasciner par des considérations abstraites. Pic Adrian y est parvenu. Ce n’est
pas un mince compliment.
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