- EAN13
- 9782402083935
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Saint-Germain-des-Prés)
- Date de publication
- 1985
- Collection
- Chemins profonds
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Un oubli en activité
André Duprat
FeniXX réédition numérique (Saint-Germain-des-Prés)
Chemins profonds
Livre numérique
Ce nouveau recueil d’André Duprat permet d’apprécier la maîtrise d’un poète
qui, progressivement, élargit son domaine tout en affirmant les registres
d’une écriture où le jeu de mots et la métaphore sont l’expression d’une
authenticité. Pour contrer l’angoisse, le désespoir, les « manques »
existentiels, ce poète exprime en vers brefs un humour décapant, souvent au
second degré, allant même jusqu’à faire jubiler la gravité, ou à se rire de «
la douleur physique ». André Duprat est tout entier dans ses poèmes : griffe
ou caresse. Ses aphorismes constituent des constats lucides, doux-amers, des
tentatives parfois d’intériorisation, des aveux de blessures. La force de
volonté de l’auteur est de celles qui permettent de soumettre la misère : « Le
monde est à l’infirme qui sait se mettre au monde. » Telle est la leçon
principale donnée par des poèmes qui sont toujours à la lisière de l’éclairage
philosophique, et qui constituent comme un livre de sagesse (ou de folie)
personnelle que l’on écrit pour vivre moins inconfortablement avec soi.
qui, progressivement, élargit son domaine tout en affirmant les registres
d’une écriture où le jeu de mots et la métaphore sont l’expression d’une
authenticité. Pour contrer l’angoisse, le désespoir, les « manques »
existentiels, ce poète exprime en vers brefs un humour décapant, souvent au
second degré, allant même jusqu’à faire jubiler la gravité, ou à se rire de «
la douleur physique ». André Duprat est tout entier dans ses poèmes : griffe
ou caresse. Ses aphorismes constituent des constats lucides, doux-amers, des
tentatives parfois d’intériorisation, des aveux de blessures. La force de
volonté de l’auteur est de celles qui permettent de soumettre la misère : « Le
monde est à l’infirme qui sait se mettre au monde. » Telle est la leçon
principale donnée par des poèmes qui sont toujours à la lisière de l’éclairage
philosophique, et qui constituent comme un livre de sagesse (ou de folie)
personnelle que l’on écrit pour vivre moins inconfortablement avec soi.
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