- EAN13
- 9782367933962
- Éditeur
- L'Atalante
- Date de publication
- 06/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782367933962
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Papier - Atalante 28,50
On donne à un homme un coursier de Sardie pour le récompenser immensément. On
lui en donne quatre ou cinq pour l'élever au-dessus de ses pairs, lui faire
tutoyer l'élite – et lui valoir la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui
montent les chevaux des steppes.
L'impératrice consort du Tagur venait de lui accorder deux cent cinquante
chevaux célestes. À lui, Shen Tai, fils cadet du général Shen Gao, en
reconnaissance de son courage, de sa dévotion et de l'honneur rendu aux morts
de la bataille du Kuala Nor.
« On me tuera pour s'en emparer. On me réduira en charpie pour mettre la main
sur ces chevaux avant même que j'aie regagné la capitale. »
Deux cent cinquante sardiens, introduits par son entremise dans un empire qui
éprouvait pour ces montures un désir insatiable, qui gravait à leur image des
blocs de jade et d'ivoire, qui associait les mots de ses poètes au tonnerre de
leurs sabots mythiques.
Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries,
ou alors des présents stupéfiants. Il n'est pas toujours facile de distinguer
l'un de l'autre.
Il est une forme de fantasy dont le Canadien Guy Gavriel Kay est le maître
incontesté. Entre la Provence médiévale de La Chanson d'Arbonne, l'Espagne de
la Reconquista des Lions d'AI-Rassan, l'empire byzantin de La Mosaïque de
Sarance, il revisite l'histoire sous une coloration fantastique et l'imprègne
de son lyrisme mélancolique si particulier.
Les Chevaux célestes s'inspire de la Chine du VIle siècle sous la dynastie des
Tang.
*[Dr]: Docteur
lui en donne quatre ou cinq pour l'élever au-dessus de ses pairs, lui faire
tutoyer l'élite – et lui valoir la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui
montent les chevaux des steppes.
L'impératrice consort du Tagur venait de lui accorder deux cent cinquante
chevaux célestes. À lui, Shen Tai, fils cadet du général Shen Gao, en
reconnaissance de son courage, de sa dévotion et de l'honneur rendu aux morts
de la bataille du Kuala Nor.
« On me tuera pour s'en emparer. On me réduira en charpie pour mettre la main
sur ces chevaux avant même que j'aie regagné la capitale. »
Deux cent cinquante sardiens, introduits par son entremise dans un empire qui
éprouvait pour ces montures un désir insatiable, qui gravait à leur image des
blocs de jade et d'ivoire, qui associait les mots de ses poètes au tonnerre de
leurs sabots mythiques.
Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries,
ou alors des présents stupéfiants. Il n'est pas toujours facile de distinguer
l'un de l'autre.
Il est une forme de fantasy dont le Canadien Guy Gavriel Kay est le maître
incontesté. Entre la Provence médiévale de La Chanson d'Arbonne, l'Espagne de
la Reconquista des Lions d'AI-Rassan, l'empire byzantin de La Mosaïque de
Sarance, il revisite l'histoire sous une coloration fantastique et l'imprègne
de son lyrisme mélancolique si particulier.
Les Chevaux célestes s'inspire de la Chine du VIle siècle sous la dynastie des
Tang.
*[Dr]: Docteur
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