- EAN13
- 9782307176190
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Union générale d'éditions)
- Date de publication
- 1978
- Collection
- 10/18
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La violence (1)
Actes du Colloque de Milan, 1977
Colletivo Semiotica e psicanalisi
FeniXX réédition numérique (Union générale d'éditions)
10/18
Livre numérique
Les contributions de ce livre abordent - sous un angle spécifique, à savoir de
la pratique analytique, autour du discours psychotique, du langage autiste, de
l’hystérie, de la question de la psychosomatique - des aspects actuels de la
civilisation. S’il y a de nombreuses contributions cliniques, même quand elles
traitent de la violence dans la musique, cela se passe pour ne pas parler de
la violence sous une acception générale et métaphysique. La portée de ces
textes relève — justement — de la connexion avec la pratique analytique, et
ils ne sauraient se traduire sous un mode analogique en un autre discours,
sans une grave déformation. La psychanalyse n’a pas à dire tout sur tout, mais
seulement quelque chose de spécifique, voire d’extrêmement partiel. Ce que
Freud a introduit, c’est une exploration de la violence, de l’écoute de
l’hystérie à l’analyse du monothéisme. L’hystérie lui a apporté avant tout
cela : il y a un fantasme de violence, à savoir le fantasme de maîtriser le
langage, d’exclure l’écriture en l’asservissant, de faire de la théorie une
doctrine. Freud en est arrivé à considérer la violence comme pulsion,
c’est-à-dire comme dualité infranchissable, le deux. D’un côté donc le rejet,
de l’autre la résistance, deux fonctions constituant une spirale sans point
fixe et, par là, sans aucune référence à l’immobile, qui — en Italie — est la
référence majeure pour que tout changement laisse les choses comme avant.
la pratique analytique, autour du discours psychotique, du langage autiste, de
l’hystérie, de la question de la psychosomatique - des aspects actuels de la
civilisation. S’il y a de nombreuses contributions cliniques, même quand elles
traitent de la violence dans la musique, cela se passe pour ne pas parler de
la violence sous une acception générale et métaphysique. La portée de ces
textes relève — justement — de la connexion avec la pratique analytique, et
ils ne sauraient se traduire sous un mode analogique en un autre discours,
sans une grave déformation. La psychanalyse n’a pas à dire tout sur tout, mais
seulement quelque chose de spécifique, voire d’extrêmement partiel. Ce que
Freud a introduit, c’est une exploration de la violence, de l’écoute de
l’hystérie à l’analyse du monothéisme. L’hystérie lui a apporté avant tout
cela : il y a un fantasme de violence, à savoir le fantasme de maîtriser le
langage, d’exclure l’écriture en l’asservissant, de faire de la théorie une
doctrine. Freud en est arrivé à considérer la violence comme pulsion,
c’est-à-dire comme dualité infranchissable, le deux. D’un côté donc le rejet,
de l’autre la résistance, deux fonctions constituant une spirale sans point
fixe et, par là, sans aucune référence à l’immobile, qui — en Italie — est la
référence majeure pour que tout changement laisse les choses comme avant.
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