- EAN13
- 9782307093978
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Science et service)
- Date de publication
- 1978
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Le cri d’un peuple vivant au jour le jour la misère, l’écrasement, l’angoisse,
la honte, et ne suscitant qu’incompréhension, indifférence ou condamnation :
Ce cri, Francine de la Gorce y a répondu en s’engageant, depuis vingt ans, aux
côtés de ceux qui le poussaient. Elle a fait sien le combat de ce peuple en
vue de sa reconnaissance et de sa libération : reconnaissance au rang de tous
les hommes, lui qui, depuis des générations, est voué à l’errance, la
dispersion, l’enfermement, la négation de lui-même ; libération de la misère
qui le ronge jusque dans ses capacités d’amour, de l’ignorance qui le paralyse
et l’empêche de s’exprimer, de l’exclusion enfin, qui ne cesse de le remettre
à l’écart du regard des autres hommes, du progrès de leur société. En vingt
ans, des choses ont changé : les gouvernements, l’opinion publique même, ont
repris conscience de l’existence de la pauvreté dans les pays industrialisés ;
des mesures ont été prises pour réduire l’inégalité des chances. Pourtant,
misère et exclusion sociale continuent de sévir : sont-elles la rançon
inéluctable de notre liberté ? « Au fond, Maman, c’est une gaffe de Dieu, si
la misère et la guerre existent. S’il n’avait pas laissé aux hommes la liberté
de gérer le monde... » Gaffe de Dieu ? Gaffe des hommes ?
la honte, et ne suscitant qu’incompréhension, indifférence ou condamnation :
Ce cri, Francine de la Gorce y a répondu en s’engageant, depuis vingt ans, aux
côtés de ceux qui le poussaient. Elle a fait sien le combat de ce peuple en
vue de sa reconnaissance et de sa libération : reconnaissance au rang de tous
les hommes, lui qui, depuis des générations, est voué à l’errance, la
dispersion, l’enfermement, la négation de lui-même ; libération de la misère
qui le ronge jusque dans ses capacités d’amour, de l’ignorance qui le paralyse
et l’empêche de s’exprimer, de l’exclusion enfin, qui ne cesse de le remettre
à l’écart du regard des autres hommes, du progrès de leur société. En vingt
ans, des choses ont changé : les gouvernements, l’opinion publique même, ont
repris conscience de l’existence de la pauvreté dans les pays industrialisés ;
des mesures ont été prises pour réduire l’inégalité des chances. Pourtant,
misère et exclusion sociale continuent de sévir : sont-elles la rançon
inéluctable de notre liberté ? « Au fond, Maman, c’est une gaffe de Dieu, si
la misère et la guerre existent. S’il n’avait pas laissé aux hommes la liberté
de gérer le monde... » Gaffe de Dieu ? Gaffe des hommes ?
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