- EAN13
- 9782271130488
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 28/11/2019
- Collection
- CNRS Alpha
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le village de Jerf el Ahmar (Syrie, 9500-8700 av. J.-C.)
L’architecture, miroir d’une société néolithique complexe
Danielle Stordeur
CNRS Éditions via OpenEdition
CNRS Alpha
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-
Aide EAN13 : 9782271130488
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Il y a 12 000 ans, un village, parmi les premiers de l’humanité, s’installe
sur les rives de l’Euphrate syrien. Découvert en 1989, le site archéologique
de Jerf el Ahmar est devenu l’un des jalons majeurs de la « révolution
néolithique ». Vers 9500 av. J.-C., l’art de bâtir y atteint un niveau inédit.
Ici s’inventent les premières formes de maisons rectangulaires, chaînages
d’angle, escaliers, toitures complexes et autres énigmatiques « bâtiments
collectifs ». Des quartiers se forment et s’organisent savamment. Des places
se dégagent. Les constructions témoignent d’une créativité intense alors même
qu’apparaissent timidement les formes d’une première agriculture. Danielle
Stordeur, qui a dirigé la fouille jusqu’à la disparition du site sous les eaux
d’un barrage en 1999, analyse dans ces pages toutes les métamorphoses
architecturales de Jerf. Dans un premier temps, l’ensemble des constructions
est décrit selon trois éclairages : techniques, formes, usage. Puis
l’archéologue nous présente le village et précise ses transformations. En
passant d’un épisode à l’autre, elle montre comment la préparation du terrain
se fait plus collective, les espaces communs se multiplient, des bâtiments
communautaires sont édifiés. Et comment une différenciation sociale apparaît.
Dans ce site, où l’occupation a été continue, même lorsqu’un incendie détruit
tout, on décèle les signes clairs des mécanismes de transmission et de
mémoire. Dans cet ouvrage accessible, écrit de manière didactique, Danielle
Stordeur ne livre pas seulement les résultats de ses fouilles. Elle mène
l’enquête en passant d’une pièce à l’autre, du grenier à la cave, en nous
frayant un chemin à travers le labyrinthe des piliers et des murs. Elle
accumule les indices pour éclairer des savoir-faire, pour nous révéler les
dynamiques de l’espace villageois et les transformations de l’organisation
sociale. Dans une période sans écriture, l’architecture de Jerf se mue en un
miroir fragile et précieux de la société néolithique.
sur les rives de l’Euphrate syrien. Découvert en 1989, le site archéologique
de Jerf el Ahmar est devenu l’un des jalons majeurs de la « révolution
néolithique ». Vers 9500 av. J.-C., l’art de bâtir y atteint un niveau inédit.
Ici s’inventent les premières formes de maisons rectangulaires, chaînages
d’angle, escaliers, toitures complexes et autres énigmatiques « bâtiments
collectifs ». Des quartiers se forment et s’organisent savamment. Des places
se dégagent. Les constructions témoignent d’une créativité intense alors même
qu’apparaissent timidement les formes d’une première agriculture. Danielle
Stordeur, qui a dirigé la fouille jusqu’à la disparition du site sous les eaux
d’un barrage en 1999, analyse dans ces pages toutes les métamorphoses
architecturales de Jerf. Dans un premier temps, l’ensemble des constructions
est décrit selon trois éclairages : techniques, formes, usage. Puis
l’archéologue nous présente le village et précise ses transformations. En
passant d’un épisode à l’autre, elle montre comment la préparation du terrain
se fait plus collective, les espaces communs se multiplient, des bâtiments
communautaires sont édifiés. Et comment une différenciation sociale apparaît.
Dans ce site, où l’occupation a été continue, même lorsqu’un incendie détruit
tout, on décèle les signes clairs des mécanismes de transmission et de
mémoire. Dans cet ouvrage accessible, écrit de manière didactique, Danielle
Stordeur ne livre pas seulement les résultats de ses fouilles. Elle mène
l’enquête en passant d’une pièce à l’autre, du grenier à la cave, en nous
frayant un chemin à travers le labyrinthe des piliers et des murs. Elle
accumule les indices pour éclairer des savoir-faire, pour nous révéler les
dynamiques de l’espace villageois et les transformations de l’organisation
sociale. Dans une période sans écriture, l’architecture de Jerf se mue en un
miroir fragile et précieux de la société néolithique.
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