- EAN13
- 9782271082848
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 20/11/2014
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 27,00
La première étude exhaustive sur un rouage essentiel de la vie politique sous
la IIIe République. À la fin du xixe siècle, le Sénat devient l'un des piliers
du régime républicain. Les hommes qui le composent, des notables
essentiellement ruraux, sont très majoritairement radicaux ou républicains
modérés, profondément attachés au caractère parlementaire des institutions, à
la laïcité, au libéralisme économique et politique et à la défense nationale.
Comme le montre Gisèle Berstein dans cette vaste fresque, ces éléments
constitutifs de la tradition républicaine se trouvent menacés dans l'entre-
deuxguerres par les troubles qui affectent la France. Ces dangers conduisent
le Sénat, qui se considère comme le gardien du régime, à mener un incessant
combat contre les empiètements du gouvernement sur le droit de contrôle de
cette Assemblée, contre la poussée communiste et contre les risques
d'étatisation qu'il croit discerner dans l'expérience du Front populaire. La
perte d'influence de la Haute-Assemblée annonce la crise du régime
parlementaire. Le Sénat assiste impuissant au double échec de 1940 qu'il a
tenté en vain d'éviter : la défaite militaire de la France devant l'Allemagne
nazie et l'effondrement du régime républicain.
la IIIe République. À la fin du xixe siècle, le Sénat devient l'un des piliers
du régime républicain. Les hommes qui le composent, des notables
essentiellement ruraux, sont très majoritairement radicaux ou républicains
modérés, profondément attachés au caractère parlementaire des institutions, à
la laïcité, au libéralisme économique et politique et à la défense nationale.
Comme le montre Gisèle Berstein dans cette vaste fresque, ces éléments
constitutifs de la tradition républicaine se trouvent menacés dans l'entre-
deuxguerres par les troubles qui affectent la France. Ces dangers conduisent
le Sénat, qui se considère comme le gardien du régime, à mener un incessant
combat contre les empiètements du gouvernement sur le droit de contrôle de
cette Assemblée, contre la poussée communiste et contre les risques
d'étatisation qu'il croit discerner dans l'expérience du Front populaire. La
perte d'influence de la Haute-Assemblée annonce la crise du régime
parlementaire. Le Sénat assiste impuissant au double échec de 1940 qu'il a
tenté en vain d'éviter : la défaite militaire de la France devant l'Allemagne
nazie et l'effondrement du régime républicain.
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