- EAN13
- 9782251913810
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 22/10/2020
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782251913810
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
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Papier - Belles Lettres 17,00
C’est l’un des derniers compagnons de la Libération qui témoigne dans cet
ouvrage. « Je vais avoir besoin de vous », dit simplement le général de Gaulle
au jeune Hubert Germain lorsque celui-ci arrive en Angleterre en juin 1940,
parmi les premiers Français libres. Hubert Germain a 19 ans, sera chevalier de
la Légion d’Honneur à 21, Compagnon de la Libération deux ans plus tard : «
Quand vous êtes reçu comme Compagnon, c’est comme si la foudre vous tombait
dessus » résume-t-il. Légionnaire de la mythique 13e DBLE, Hubert Germain
combat à Bir Hakeim, El Alamein, en Italie où il est blessé, puis durant toute
la campagne de libération de la France. Il sera aussi maire, député puis
ministre de Georges Pompidou. « Vous m’emmerdez avec Germain ! », rétorque le
général de Gaulle alors qu’on le presse, vingt ans plus tard, d’écouter celui
qu’on a envoyé rencontrer les émissaires des généraux putschistes d’Alger.
Hubert Germain pardonne tout à celui qu’il considère comme son deuxième père.
À cent ans, Hubert Germain n’a jamais cessé de résister. « Quand le dernier
d’entre nous sera mort, la flamme s’éteindra. Mais il restera toujours des
braises. Et il faut aujourd’hui en France des braises ardentes ! » C’est le
message que veut laisser Hubert Germain dans ce témoignage inédit, recueilli
par Marc Leroy. Le siècle y défile, de l’inacceptable défaite de 1940 pour ce
fils d’officier supérieur, à la mort du général de Gaulle – « l’enterrement
d’un grand prince médiéval d’occident » – jusqu’aux épreuves vécues par la
France aujourd’hui.
ouvrage. « Je vais avoir besoin de vous », dit simplement le général de Gaulle
au jeune Hubert Germain lorsque celui-ci arrive en Angleterre en juin 1940,
parmi les premiers Français libres. Hubert Germain a 19 ans, sera chevalier de
la Légion d’Honneur à 21, Compagnon de la Libération deux ans plus tard : «
Quand vous êtes reçu comme Compagnon, c’est comme si la foudre vous tombait
dessus » résume-t-il. Légionnaire de la mythique 13e DBLE, Hubert Germain
combat à Bir Hakeim, El Alamein, en Italie où il est blessé, puis durant toute
la campagne de libération de la France. Il sera aussi maire, député puis
ministre de Georges Pompidou. « Vous m’emmerdez avec Germain ! », rétorque le
général de Gaulle alors qu’on le presse, vingt ans plus tard, d’écouter celui
qu’on a envoyé rencontrer les émissaires des généraux putschistes d’Alger.
Hubert Germain pardonne tout à celui qu’il considère comme son deuxième père.
À cent ans, Hubert Germain n’a jamais cessé de résister. « Quand le dernier
d’entre nous sera mort, la flamme s’éteindra. Mais il restera toujours des
braises. Et il faut aujourd’hui en France des braises ardentes ! » C’est le
message que veut laisser Hubert Germain dans ce témoignage inédit, recueilli
par Marc Leroy. Le siècle y défile, de l’inacceptable défaite de 1940 pour ce
fils d’officier supérieur, à la mort du général de Gaulle – « l’enterrement
d’un grand prince médiéval d’occident » – jusqu’aux épreuves vécues par la
France aujourd’hui.
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