- EAN13
- 9782251912646
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 07/02/2020
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Esclaves du Sultan chez les Ottomans
Des mamelouks aux janissaires (XIVe-XVIIe siècles)
Gilles Veinstein
Les Belles Lettres
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782251912646
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
19.99
Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 29,00
Gilles Veinstein nous transporte au coeur de l’Empire ottoman des XIVe-XVIIe
siècles, en l’appréhendant par son institution politique la plus emblématique
: les esclaves du sultan ou, pour reprendre la formulation ottomane, les «
esclaves de la Porte (kapı kulları) ». Si ces esclaves partagent avec
l’ensemble de la population servile de l’Empire ottoman les traits inhérents à
leur condition, le rang qu’ils occupent dans l’État et dans la société
correspond assez peu au cliché du « personnel » du sultan. Ces esclaves de la
Porte témoignent d’un phénomène beaucoup plus ancien qui n’est pas propre à
l’Islam mais qui, à partir de l’Empire abbasside au IXe siècle de notre ère, a
connu dans plusieurs régimes musulmans un développement et une place d’une
grande importance : l’esclavage gouvernemental ou étatique. En un sens, dans
ce domaine comme dans bien d’autres, l’Empire ottoman ne fait que s’inscrire
dans la suite des États musulmans antérieurs. Cependant, ici comme ailleurs,
il renouvelle sur plus d’un point l’institution ancienne : on songe d’abord à
cette méthode si décriée de recrutement, le devşirme, ou « ramassage » de
jeunes garçons sujets du sultan. La présente édition, issue des cours de
Gilles Veinstein au Collège de France en 2009 et 2010, a été élaborée par
Elisabetta Borromeo à partir d’un premier jet manuscrit, complété par
l’enregistrement audio des cours, puis annotée.
siècles, en l’appréhendant par son institution politique la plus emblématique
: les esclaves du sultan ou, pour reprendre la formulation ottomane, les «
esclaves de la Porte (kapı kulları) ». Si ces esclaves partagent avec
l’ensemble de la population servile de l’Empire ottoman les traits inhérents à
leur condition, le rang qu’ils occupent dans l’État et dans la société
correspond assez peu au cliché du « personnel » du sultan. Ces esclaves de la
Porte témoignent d’un phénomène beaucoup plus ancien qui n’est pas propre à
l’Islam mais qui, à partir de l’Empire abbasside au IXe siècle de notre ère, a
connu dans plusieurs régimes musulmans un développement et une place d’une
grande importance : l’esclavage gouvernemental ou étatique. En un sens, dans
ce domaine comme dans bien d’autres, l’Empire ottoman ne fait que s’inscrire
dans la suite des États musulmans antérieurs. Cependant, ici comme ailleurs,
il renouvelle sur plus d’un point l’institution ancienne : on songe d’abord à
cette méthode si décriée de recrutement, le devşirme, ou « ramassage » de
jeunes garçons sujets du sultan. La présente édition, issue des cours de
Gilles Veinstein au Collège de France en 2009 et 2010, a été élaborée par
Elisabetta Borromeo à partir d’un premier jet manuscrit, complété par
l’enregistrement audio des cours, puis annotée.
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