- EAN13
- 9782081474048
- Éditeur
- Arthaud
- Date de publication
- 09/01/2019
- Collection
- Arthaud Poche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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«Conscients de la manne financière que représente "leur" Everest pour
l’économie nationale comme pour les opérateurs étrangers, ces "sherpas du
nouveau millénaire" refusent désormais d’être traités en simples auxiliaires
suiveurs qui risquent leur vie pour bien la gagner.» Le 18 avril 2014 sur le
versant népalais de l’Everest, une avalanche tuait seize sherpas qui
préparaient la voie pour leurs riches clients amateurs de sensations fortes.
C’était la première fois depuis sa conquête en 1953 que le Toit du monde tuait
autant d’hommes – tous népalais – en une seule journée. Cet accident – et le
mouvement de revendication sans précédent qui l’a suivi – a jeté une lumière
crue sur les divergences d’intérêts entre ces montagnards locaux qui risquent
leur vie pour mieux la gagner, un État népalais dépassé, et des étrangers
consommateurs d’exploits. Sherpas, fils de l’Everest, rédigé après une enquête
et des dizaines d’interviews, témoigne de l’évolution des mentalités des
porteurs d’altitude, ces montagnards aux capacités physiques hors norme sans
qui l’industrie de l’alpinisme et du trekking népalais n’existerait pas.
l’économie nationale comme pour les opérateurs étrangers, ces "sherpas du
nouveau millénaire" refusent désormais d’être traités en simples auxiliaires
suiveurs qui risquent leur vie pour bien la gagner.» Le 18 avril 2014 sur le
versant népalais de l’Everest, une avalanche tuait seize sherpas qui
préparaient la voie pour leurs riches clients amateurs de sensations fortes.
C’était la première fois depuis sa conquête en 1953 que le Toit du monde tuait
autant d’hommes – tous népalais – en une seule journée. Cet accident – et le
mouvement de revendication sans précédent qui l’a suivi – a jeté une lumière
crue sur les divergences d’intérêts entre ces montagnards locaux qui risquent
leur vie pour mieux la gagner, un État népalais dépassé, et des étrangers
consommateurs d’exploits. Sherpas, fils de l’Everest, rédigé après une enquête
et des dizaines d’interviews, témoigne de l’évolution des mentalités des
porteurs d’altitude, ces montagnards aux capacités physiques hors norme sans
qui l’industrie de l’alpinisme et du trekking népalais n’existerait pas.
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