- EAN13
- 9782080298836
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 05/10/2022
- Collection
- Histoire de l'art
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 19,00
On dit de la peintre Joan Mitchell qu’elle entrait dans une pièce comme
Katharine Hepburn franchissait la porte d’un saloon ! Une allure, une présence
et du bruit. Et c’est de façon tonitruante que "Big Joan", comme elle se
surnommait elle-même, est entrée dans ma vie, par le biais d’un tableau. Cette
impression d’être immergée sans oxygène devant la profondeur d’un diptyque de
Joan Mitchell, je l’ai vécue pour la première fois au MoMA de New York il y a
une dizaine d'années. J’ai été foudroyée par l’énergie du coup de pinceau,
éblouie par la puissance des couleurs, sans comprendre ce qui m’arrivait. Et
depuis la violence de ce choc sensoriel, je n’ai plus quitté ni la peintre, ni
la femme. Quelle a été la vie de cette Américaine au caractère imprévisible,
de cette héroïne, alcoolique et colérique, fascinante et effrayante, puissante
et si fragile qui a choisi de vivre en France ? Née en 1925 à Chicago dans une
famille de la haute société, morte à Paris en 1992, Mitchell a su s’imposer
comme figure majeure de l’abstraction dans un monde alors presque
exclusivement masculin. Ce récit est une enquête sur une femme libre, libre
d’aimer comme un homme, de boire autant qu’un homme et de peindre aussi bien
qu’un homme.
Katharine Hepburn franchissait la porte d’un saloon ! Une allure, une présence
et du bruit. Et c’est de façon tonitruante que "Big Joan", comme elle se
surnommait elle-même, est entrée dans ma vie, par le biais d’un tableau. Cette
impression d’être immergée sans oxygène devant la profondeur d’un diptyque de
Joan Mitchell, je l’ai vécue pour la première fois au MoMA de New York il y a
une dizaine d'années. J’ai été foudroyée par l’énergie du coup de pinceau,
éblouie par la puissance des couleurs, sans comprendre ce qui m’arrivait. Et
depuis la violence de ce choc sensoriel, je n’ai plus quitté ni la peintre, ni
la femme. Quelle a été la vie de cette Américaine au caractère imprévisible,
de cette héroïne, alcoolique et colérique, fascinante et effrayante, puissante
et si fragile qui a choisi de vivre en France ? Née en 1925 à Chicago dans une
famille de la haute société, morte à Paris en 1992, Mitchell a su s’imposer
comme figure majeure de l’abstraction dans un monde alors presque
exclusivement masculin. Ce récit est une enquête sur une femme libre, libre
d’aimer comme un homme, de boire autant qu’un homme et de peindre aussi bien
qu’un homme.
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