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En 1939, l'Amérique commence à Bordeaux. Lettres à Emmanuel Boudot-Lamotte (1938-1980)
EAN13
9782072482540
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Blanche
Langue
français
Langue d'origine
français
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En 1939, l'Amérique commence à Bordeaux. Lettres à Emmanuel Boudot-Lamotte (1938-1980)

Gallimard

Blanche

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782072482533
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Autre version disponible

Cette correspondance adressée à Emmanuel Boudot-Lamotte compose un ensemble
singulier en raison de son destinataire et de sa durée – tout autant que de sa
fragmentation. Peu connu du grand public, Emmanuel Boudot-Lamotte, dont nous
ne possédons que les brouillons, est l’éditeur de Marguerite Yourcenar chez
Gallimard – son principal interlocuteur – mais aussi un de ses amis. Grand
voyageur, photographe, historien de l’art, il est aussi l’ami intime d’André
Fraigneau, l’éditeur chez Grasset de Marguerite Yourcenar. En 1939, la guerre
vient d’éclater en Europe. En septembre, Marguerite Yourcenar part pour
l’Amérique donner des conférences et rejoindre sa compagne, Grace Frick. Cet
"exil" américain marque un tournant dans leurs échanges : les premières
lettres constituent un journal des choses vues de l’Amérique, où l’auteur
prend le pas sur l’amie, avant le silence des années de guerre. Le dialogue
est renoué en 1945. Éloignée de ce qui s’est déroulé en Europe, Marguerite
Yourcenar n’en demeure pas moins attentive à la vie littéraire et au confort
des infortunés. De nouveaux désirs d’ouvrages apparaissent : en tant que
critique (L’Art français aux États-Unis), traducteur (Frederic Prokosch, Henry
James, Edith Wharton, Negro Spirituals) et éditeur (elle conçoit un recueil de
nouvelles américaines contemporaines). Il nous faut, à la lumière de cette
correspondance, réviser notre perception des premières années américaines de
Marguerite Yourcenar : ce bouillonnement prolifique et intellectuel marque un
temps et un lieu de transition entre les premières œuvres (Le Coup de grâce et
Nouvelles orientales) et les grands textes à venir (Mémoires d'Hadrien,
L’Œuvre au noir).
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