- EAN13
- 9782072184482
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 09/04/2020
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Gallimard 23,20
Dans le premier livre de son entreprise autobiographique, L'adoration, qu'ont
suivi notamment Le retour et La dépossession, Jacques Borel faisait déjà
allusion aux petites 'rues à putes' du quartier de la Bastille. Par égard pour
sa mère, il n'avait pas tout dit des conditions de sa vie entre l'âge de dix
ans et l'adolescence. L'hôtel de France, où sa mère était l'employée de son
frère et de sa belle-sœur, et où elle logeait avec son fils, était bel et bien
un hôtel de passe. Tel est l'aveu longtemps différé sur ces années vécues dans
la honte, l'humiliation, la culpabilité. Mais la profondeur pathétique de
cette confession s'accompagne de verve, de maîtrise alerte dans la description
des personnages. Le portrait des filles est inoubliable : Dédée, Blonblon,
Pola, Louisette... L'intense curiosité de l'enfant, puis de l'adolescent,
confronté à des réalités qui lui sont peu compréhensibles, et aux bizarreries
du langage que l'on emploie pour les désigner, nous livre une étonnante
chronique de cet hôtel, avec ses pensionnaires 'normaux' et ses visiteuses
intermittentes. Et toujours cet aveu, cette confession sont transfigurés,
portés par le bonheur d'écrire, la plénitude et la vigueur du style.
suivi notamment Le retour et La dépossession, Jacques Borel faisait déjà
allusion aux petites 'rues à putes' du quartier de la Bastille. Par égard pour
sa mère, il n'avait pas tout dit des conditions de sa vie entre l'âge de dix
ans et l'adolescence. L'hôtel de France, où sa mère était l'employée de son
frère et de sa belle-sœur, et où elle logeait avec son fils, était bel et bien
un hôtel de passe. Tel est l'aveu longtemps différé sur ces années vécues dans
la honte, l'humiliation, la culpabilité. Mais la profondeur pathétique de
cette confession s'accompagne de verve, de maîtrise alerte dans la description
des personnages. Le portrait des filles est inoubliable : Dédée, Blonblon,
Pola, Louisette... L'intense curiosité de l'enfant, puis de l'adolescent,
confronté à des réalités qui lui sont peu compréhensibles, et aux bizarreries
du langage que l'on emploie pour les désigner, nous livre une étonnante
chronique de cet hôtel, avec ses pensionnaires 'normaux' et ses visiteuses
intermittentes. Et toujours cet aveu, cette confession sont transfigurés,
portés par le bonheur d'écrire, la plénitude et la vigueur du style.
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