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Appelez-moi Lorca Horowitz

Anne Plantagenet

Stock

  • Conseillé par
    6 juillet 2016

    Une employée modèle...

    Mars 2013 : intriguée par un article baptisé «Une secrétaire trop particulière» qu'elle découvre dans un magazine féminin, Anne Plantagenet s'empare de ce fait divers, se documente sur cette employée modèle qui a non seulement volé l'identité de sa patronne - mais également détourné des sommes colossales, sans éveiller le moindre soupçon- afin de construire son roman «Appelez-moi Lorca Horowitz».

    D'une plume aérienne, la romancière alterne les deux voix, celle de cette femme rongée par la douleur, avec comme seule «amie» sa haine de l'autre, sa volonté d'effacer la Lorca «d'avant» pour n'être que Rocio ; femme riche, et parfaite. L'autre voix, c'est celle de la narratrice, celle-ci cherche à comprendre le cheminement de cette employée «passe partout», mais également ses motivations, ce qui l'amène à revisionner le film de ses souvenirs de femme amoureuse, aimée, quittée.

    Un effet (presque) miroir où les deux voix se fondent pour entraîner le lecteur au cœur de l'âme humaine, de ses passions, de ses douleurs, de ses blessures jamais guéries.

    «Appelez-moi Horowitz» est un livre magnifique, à lire absolument.

    © Les Chroniques de Mlv - 06-07-2016


  • 19 mars 2016

    Au début des années 2000, Lorca Horowitz, prétendument dactylo, se fait engager par l'un des plus grands cabinets d'architectes espagnols. Devenue secrétaire particulière des Pereales, celle décrite par la presse comme une jeune femme grassouillette et mal dans sa peau va peu à peu se métamorphoser, jusqu’à s’identifier à ROCIO, l’épouse. Puis elle va détourner l’argent du compte en banque de Monsieur. Et pourtant, lorsqu’ils ont engagé Lorca, elle paraissait tellement insignifiante qu’ils ne pouvaient douter qu’elle allait les mener à l’enfer, lui, elle et leurs 3 enfants blonds.

    Quelle blessure Lorca Horowitz cache- t-elle? Quelle enfant a-t-elle été? Quel drame cherche-t-elle à réparer. Au fur et à mesure de l’enquête menée par Anne Plantagenet, on apprendra qu’elle a aimé un homme, qu’elle a été broyé par la passion amoureuse. Ainsi, et tandis qu'Anne Plantagenet enquête sur Lorca Horowitz, c'est en réalité elle-même qu'elle va trouver. Ce glissement d'une voix à une autre, d'une identité à une autre fait la force de ce roman ainsi que son caractère hypnotisant. Bientôt le lecteur, troublé, ne sait plus qui parle de l'auteur ou de son personnage. On se laisse happer par le destin de Lorca (ou de l’auteur). Pourquoi ses blessures, son passé la poussent à détruire les Pereales ? C’est tout le sujet de ce roman très addictif qui nous transporte dans la comédie des apparences.


  • Conseillé par
    31 janvier 2016

    All about Lorca

    Elle est dactylo, grassouillette et mal dans sa peau, mais elle a un plan. Un jour, ce sera elle la patronne , elle qui dirigera le cabinet d’architecte à Carmona et mènera la belle vie grâce à l’argent qu’elle aura détourné du si beau couple que forment les Perales ….Ce fait divers espagnol, passé à peu prés inaperçu en France, a résonné chez l’auteur qui a tout de suite vu le potentiel romanesque de l’ histoire, celle de l’emprise d’une femme sur une autre . Que s’est -il passé dans la vie de cette Lorca, qui sonne un peu comme « Loca» c’est à dire folle en espagnol, pour qu’elle décide d’usurper peu à peu l’identité de Rocio, sa patronne à la vie parfaite ? Une simple escroquerie, un passage à l’acte pour une nouvelle vie, une revanche sociale, ou une douleur plus profonde liée à l’abandon amoureux?

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    28 janvier 2016

    Identité, suspens

    L’auteure nous propose une plongée dans un fait divers : une secrétaire nouvellement embauchée par bonté d’âme copie sa patronne au point de lui ressembler tout en détournant les fonds de l’entreprise à son propre profit.

    Les chapitres alternent entre l’auteur essayant de comprendre son attirance pour ce fait divers spécifique, et la voix de Lorca qui raconte son histoire depuis son embauche jusqu’à son arrestation.

    L’occasion pour l’auteure de revenir sur le genre du fait divers en littérature, mais aussi de nous parler de la rupture amoureuse qui fait perdre la tête. Lorca n’étant qu’un personnage venant illustrer son propos. Ou peut-être le double de l’auteure, celle qu’elle serait devenu après un chagrin d’amour fatal.

    Une lecture plaisante dans laquelle monte le suspens.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Rocio, la patronne de Lorca, la croisant sur la Côte d’Azur pendant ses vacances et qui finit de lui faire perdre la tête.

    http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/27/appelez-moi-lorca-horowitz-anne-plantagenet