Eblouissement
Texte nécessaire et poignant écrit dans l'urgence après la catastrophe du 11 mars 2011 au Japon. Un texte empli de paradoxes pour dire la brutalité inouïe alliée à la douceur de l'écriture, le désarroi face à l'immensité du désastre et le regain de survie proprement humain dans ce village de pêcheurs, meurtri à jamais.
Bâtisseurs de savoirs pérennes
Ce roman est un bijou littéraire, d'une beauté ample et prégnante où le silence est révélé au cœur de la forêt d'Ouche (Normandie), au sein d'une abbaye bénédictine au XIè siècle. L'art de l'enluminure et l'architecture y sont conviés comme autant de pierres vives et silencieuses patiemment posées, taillées et élaborées pour permettre aux esprits de s'élever, de grandir dans le respect de la connaissance et de la foi. La foi en Dieu mais aussi en l'autre, celle qui passe par la transmission du savoir et des apprentissages de la vie. L'abbé Mainier a ainsi recueilli le jeune Sigéric, orphelin, devenu malgré lui son protégé, prédestiné à accomplir de grandes œuvres enluminées, tentant de l'éloigner d'un passé funeste et sauvage. Sigéric (Benoît de son prénom de novice) côtoie alors la beauté, le silence, rongé par une exaltation intérieure, une envie pleine de vivre, sans cesse partagé entre le désir de réclusion et la fuite. Plus qu'un roman initiatique, "Les pierres vives" convoquent aussi l'amitié indéfectible et l'humanisme, au sens de l'épanouissement des facultés proprement humaines.
Fusion maternelle
Magnifique déclaration d'amour à sa mère, douce et violente, percutante et audacieuse. C'est une nouvelle voix de la littérature italienne révélée.
Sublime
Un éloge vibrant et lumineux pour un homme qui a su puiser force et vigueur et intégrité dans sa cécité.
Pépite littéraire
Roman d'une fine et belle sensibilité littéraire. Roman de la survivance, malgré soi, malgré les aléas tragiques de l'existence.
A découvrir, à savourer, à relire maintes fois.