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François-Régis SIRJACQ (Libraire)

3 septembre 2021

Le Premier Exil

Amigorena nous prévient dès les premières lignes en s’auto qualifiant « crapaud graphomane » pour écrire sa vie de petit argentin, exilé en Uruguay, fuyant la dictature, en Argentine, pour arriver par la suite à Paris. Pour le côté très personnel de sa vie intime il va nous narrer ses premiers émois protosexuels, puis dressant le portrait d’un continent blessé il nous décrit sa vie de tous les jours : cette période Uruguayenne n’est pas facile entre la guérilla des Tupamaros et les escadrons de la mort…

20,00
3 septembre 2021

Très beau roman

Dans ses précédents romans « Dolce Vita » et « les nouveaux monstres », Simonetta Greggio narrait une sorte d’autobiographie de sa vie en Italie, sa patrie. Dans ce nouveau roman, elle raconte l’histoire de sa famille, cette famille qui l’a poussé à se poser beaucoup de questions : ce père, homme apparemment doux et tendre, pourquoi deviendra- t-il une sorte de monstre ? Pourquoi, jeune fille, a-t-elle fui sa famille, sa maison ? Puis sa langue maternelle ? Abandonnant ainsi ses petits frères, sa mère, ses amis… derrière sa famille, son pays, n’y a-t-il pas des secrets terribles, des secrets meurtriers ? Et si son pays, l’Italie, n’en avait pas fini avec le solde de la période fasciste ? Ces années si sombres, si terribles.
Avec ce dernier roman, Simonetta Greggio semble en avoir fini avec son passé. Très beau roman

3 septembre 2021

Brise sur l’émancipation, famille que l'on se choisit

Subitement, nous allons vivre l'arrêt d'un monde. Panne d'électricité, les gens tentent de survivre. Dans la forêt, un homme marche en direction du camp de chasse où sa famille s’est réfugiée pour fuir. Il s’enfonce dans les montagnes en suivant les sentiers et les ruisseaux. Il croise un garçon, seul, et à deux, sont prêts à affronter la nature et ses dangers.
Quel beau récit d'anticipation, sur l'importance d'être en équipe, de surmonter les épreuves à deux. Brise sur l’émancipation, famille que l'on se choisit, acceptation de ce que l'on est devenu au fil des rencontres sont les thèmes de ce très beau roman sur l'importance d'être soi et de bien s'entourer.

3 septembre 2021

Portrait cruel d'une famille

Opérée suite à une lésion oculaire, L. cherche dans son passé l'origine de cette blessure. Durant les 17 premières années de Louvette, elle lit tout haut tout ce qui passe devant ses yeux, son entourage s'interroge : elle déchiffre le journal, les publicités, et naturellement, les livres. Cette jeune fille amoureuse des animaux et des livres va apprendre à voir les choses, puis se taire. Lorsque l'école ferme, Louvette dévore les livres que la mère lui achète en espagnol. C'est comme si le français hibernait pendant l'été. Mais Louvette ne l'oublie pas. Portrait cruel d'une famille, ce premier roman mêle insolence et gravité, fausse naïveté et débordements érotiques, à travers les yeux d'une enfant sauvage jamais domestiquée.

Prix Médicis 2021

Flammarion

19,50
3 septembre 2021

Ce livre est fort, il interpelle, il nous aide à comprendre.

Christine Angot revient sur l’inceste infligé par son géniteur lors de ses 13 ans. Le récit des faits est cru, horrible, souvent insupportable à lire. Notre époque donnant enfin la parole aux victimes, Christine Angot avait envie d’apporter sa pierre à l’édifice. Elle explique la technique des prédateurs, l’emprise de ceux-ci, mais aussi le silence lourd de ceux qui savaient. De plus elle décrit les ravages de ces incestes et les conséquences futures des relations amoureuses par la suite, la honte.
Ce livre est fort, il interpelle, il nous aide à comprendre.