- EAN13
- 9782846261173
- ISBN
- 978-2-84626-117-3
- Éditeur
- Au Diable Vauvert
- Date de publication
- 26/10/2006
- Collection
- Littérature générale
- Nombre de pages
- 252
- Dimensions
- 19,8 x 13 x 1,5 cm
- Poids
- 216 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 848
- Fiches UNIMARC
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Le continent africain est aujourd'hui exsangue, sacrifié aux déséquilibres Nord-Sud.
Enlevé par un commando humanitaire, retenu en Afrique pour lutter contre maladies, malnutrition et misère, un médecin va découvrir peu à peu le sens de l'engagement.
Il était moitié médecin moitié technocrate et exerçait à Genève. Il avait un nom. Il n'en a plus: on le lui a retiré un soir, avec le reste de son existence. Une limousine devant, une derrière, un coup de freins, des portières qui claquent, un pistolet-mitrailleur, deux baffes bien assénées, une cagoule, des jours dans une cave sous perfusion et somnifères... Normal pour un kidnapping!
C'est au réveil que ça commence à clocher, quelque part dans un désert africain, à côté d'un vieillard gravement gangrené, quand un commando humanitaire lui confie la responsabilité médicale du village dans lequel il l'abandonne.
« C'est dans ces moments que je vous maudis tous, pas parce que vous n'avez jamais levé un doigt, mais parce que le désert n'existe que de votre luxe et de votre puissance. Je ne dirai jamais au président contre quoi, contre qui il lutte réellement. Je ne vous demanderai même pas de nous laisser rêver, ce serait vous autoriser à ne nous en laisser qu'un rêve. Je veux juste que vous sachiez ce qui se passe dans l'autre monde, celui d'à côté, le tiers. »
Demain, une oasis a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire.
Enlevé par un commando humanitaire, retenu en Afrique pour lutter contre maladies, malnutrition et misère, un médecin va découvrir peu à peu le sens de l'engagement.
Il était moitié médecin moitié technocrate et exerçait à Genève. Il avait un nom. Il n'en a plus: on le lui a retiré un soir, avec le reste de son existence. Une limousine devant, une derrière, un coup de freins, des portières qui claquent, un pistolet-mitrailleur, deux baffes bien assénées, une cagoule, des jours dans une cave sous perfusion et somnifères... Normal pour un kidnapping!
C'est au réveil que ça commence à clocher, quelque part dans un désert africain, à côté d'un vieillard gravement gangrené, quand un commando humanitaire lui confie la responsabilité médicale du village dans lequel il l'abandonne.
« C'est dans ces moments que je vous maudis tous, pas parce que vous n'avez jamais levé un doigt, mais parce que le désert n'existe que de votre luxe et de votre puissance. Je ne dirai jamais au président contre quoi, contre qui il lutte réellement. Je ne vous demanderai même pas de nous laisser rêver, ce serait vous autoriser à ne nous en laisser qu'un rêve. Je veux juste que vous sachiez ce qui se passe dans l'autre monde, celui d'à côté, le tiers. »
Demain, une oasis a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire.
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