- EAN13
- 9782702451090
- ISBN
- 978-2-7024-5109-0
- Éditeur
- Le Masque
- Date de publication
- 11/01/2023
- Collection
- GRANDS FORMATS (1)
- Nombre de pages
- 378
- Dimensions
- 20,5 x 13,5 x 3 cm
- Poids
- 440 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La terre est riche. Parfois, elle y pense – la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu’elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n’aime pas qu’on la regarde – les filles qu’on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus – il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d’une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l’enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d’ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Lauréate du Prix Landerneau Polar 2023
« Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n’est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l’histoire d’une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. »
Libération
« Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette
« Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. »
Madame Figaro
« Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l’emprise d’un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! »
Héloïse Goy, Télé 7 jours
« Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate
« Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d’hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End
« Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant
« Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama
« La lutte des classes est d’abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres
« L’écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n’empêche pas les éclats de lumière et d’amour. » Libération
« Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n’a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l’atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD
« Louise Mey donne ici la pleine mesure de son talent, tant pour dénoncer une domination sociale et un patriarcat mortifères que pour entre tenir un suspense au cordeau dans un décor de boue, d’humidité froide, d’obscurité. Son style sans fioritures, percutant, singulier, orchestre un défilé de personnages bien campés, qu’ils soient haïssables ou attachants. Et Petite Sale réserve surtout un dénouement jubilatoire. » L'Express
« Après le drame intime de La deuxième femme, c'est un monde entre Bernanos et Simenon, tendu, violent et sans pardon que met en scène Louise Mey. » François Angelier, France Culture
« Derrière le classicisme de l’enquête, il y a un style rageur, rugueux, magnifique. Chez Mey, la phrase est un morceau de boue aux basques de Catherine. Ça colle mais ça brille aussi. » Lire Magazines Littéraire
« Une enquête classique évoquant la lutte des classes, par l’auteure du très remarqué La Deuxième Femme en 2020. » Télé 2 semaines
« Louise Mey signe une intrigue formidable qui nous tient en haleine jusqu’à la chute, inattendue et réjouissante. » Le JDD
« Parfois il y a des romans d’atmosphères et ou d’explorations sociales, parfois c’est l’intrigue qui prime, là vous avez les deux ! Dans un style affirmé qui sonne juste. » Nicolas Carreau, Europe 1
« Difficile de passer à côté. Pour les amateur-rices de roman noir, Louise Mey est désormais une référence incontournable. » Causette
« Petite sale dit la violence, la violence d'une terre - la Picardie - déjà meurtrie par la Première Guerre mondiale, la violence sociale qui paralyse les pauvres, et surtout la violence exercée contre les femmes ... » ALIBI
« C’est un roman qui est un vrai roman politique, donc un vrai polar. C’est un roman féministe qui nous parle de la condition des femmes et c’est un roman de luttes des classes. » « Petite sale vient d’être primé, ce roman le mérite. Allez-y, enfoncez-vous dans la boue et suivez Petite sale, ce personnage vous marquera à jamais. » Michel Dufrannes, RTBF
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n’aime pas qu’on la regarde – les filles qu’on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus – il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d’une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l’enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d’ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Lauréate du Prix Landerneau Polar 2023
« Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n’est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l’histoire d’une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. »
Libération
« Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette
« Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. »
Madame Figaro
« Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l’emprise d’un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! »
Héloïse Goy, Télé 7 jours
« Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate
« Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d’hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End
« Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant
« Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama
« La lutte des classes est d’abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres
« L’écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n’empêche pas les éclats de lumière et d’amour. » Libération
« Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n’a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l’atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD
« Louise Mey donne ici la pleine mesure de son talent, tant pour dénoncer une domination sociale et un patriarcat mortifères que pour entre tenir un suspense au cordeau dans un décor de boue, d’humidité froide, d’obscurité. Son style sans fioritures, percutant, singulier, orchestre un défilé de personnages bien campés, qu’ils soient haïssables ou attachants. Et Petite Sale réserve surtout un dénouement jubilatoire. » L'Express
« Après le drame intime de La deuxième femme, c'est un monde entre Bernanos et Simenon, tendu, violent et sans pardon que met en scène Louise Mey. » François Angelier, France Culture
« Derrière le classicisme de l’enquête, il y a un style rageur, rugueux, magnifique. Chez Mey, la phrase est un morceau de boue aux basques de Catherine. Ça colle mais ça brille aussi. » Lire Magazines Littéraire
« Une enquête classique évoquant la lutte des classes, par l’auteure du très remarqué La Deuxième Femme en 2020. » Télé 2 semaines
« Louise Mey signe une intrigue formidable qui nous tient en haleine jusqu’à la chute, inattendue et réjouissante. » Le JDD
« Parfois il y a des romans d’atmosphères et ou d’explorations sociales, parfois c’est l’intrigue qui prime, là vous avez les deux ! Dans un style affirmé qui sonne juste. » Nicolas Carreau, Europe 1
« Difficile de passer à côté. Pour les amateur-rices de roman noir, Louise Mey est désormais une référence incontournable. » Causette
« Petite sale dit la violence, la violence d'une terre - la Picardie - déjà meurtrie par la Première Guerre mondiale, la violence sociale qui paralyse les pauvres, et surtout la violence exercée contre les femmes ... » ALIBI
« C’est un roman qui est un vrai roman politique, donc un vrai polar. C’est un roman féministe qui nous parle de la condition des femmes et c’est un roman de luttes des classes. » « Petite sale vient d’être primé, ce roman le mérite. Allez-y, enfoncez-vous dans la boue et suivez Petite sale, ce personnage vous marquera à jamais. » Michel Dufrannes, RTBF
Commentaires des lecteurs
1968. Dans un domaine tenu de main de maître par Mr Demest, la petite-fille de celui-ci disparaît, elle a quatre ans. Elle était avec Catherine, la jeune bonne. Silencieuse, invisible, corvéable à merci, Catherine. Elle fait sale cette petite, dit ...
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