- EAN13
- 9782874896330
- ISBN
- 978-2-87489-633-0
- Éditeur
- Weyrich
- Date de publication
- 07/05/2021
- Nombre de pages
- 120
- Dimensions
- 19 x 11 x 0,5 cm
- Poids
- 158 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ma Bellissima, tu t’en vas. Ce n’est plus qu’une question de temps.
Tu te rends peu à peu à ton mystère comme le blé à sa moisson.
Se peut-il que la beauté d’un déclin surpasse toutes les beautés ?
Tu coules dans mes veines avec la douceur violente des tendresses trop contenues.
Je veux être là, veiller sur tes pas qui se fanent au seuil de l’irréversible aurore.
Ma Dolce, à quelle vitesse grandissent les âmes ? La mer se réchauffe-t-elle quand le soleil meurt en ses eaux ?
Quel regard portons-nous sur nos vieux ? Emportés par nos vies trépidantes, nous préférons détourner les yeux de ceux-là devenus inutiles, et qui s’obstinent à nous rappeler la maladie, le déclin, la mort.
À travers ce magnifique récit adressé à sa grand-mère, Isabelle Michiels nous offre un tout autre regard. D’une plume infiniment poétique et ciselée, il ne nous parle que de tendresse. L’auteure accompagne sa « Dolce Nonna » au plus intime de sa navigation, à la fois douloureuse et sereine, sur la rivière de la fin de vie. Et le miracle est que le lien qui unit l’aïeule et la petite-fille apaise peu à peu celle-ci et lui fait entrevoir un autre rapport au monde, plus serein, plus lumineux.
Thierry-Pierre Clément
Tu te rends peu à peu à ton mystère comme le blé à sa moisson.
Se peut-il que la beauté d’un déclin surpasse toutes les beautés ?
Tu coules dans mes veines avec la douceur violente des tendresses trop contenues.
Je veux être là, veiller sur tes pas qui se fanent au seuil de l’irréversible aurore.
Ma Dolce, à quelle vitesse grandissent les âmes ? La mer se réchauffe-t-elle quand le soleil meurt en ses eaux ?
Quel regard portons-nous sur nos vieux ? Emportés par nos vies trépidantes, nous préférons détourner les yeux de ceux-là devenus inutiles, et qui s’obstinent à nous rappeler la maladie, le déclin, la mort.
À travers ce magnifique récit adressé à sa grand-mère, Isabelle Michiels nous offre un tout autre regard. D’une plume infiniment poétique et ciselée, il ne nous parle que de tendresse. L’auteure accompagne sa « Dolce Nonna » au plus intime de sa navigation, à la fois douloureuse et sereine, sur la rivière de la fin de vie. Et le miracle est que le lien qui unit l’aïeule et la petite-fille apaise peu à peu celle-ci et lui fait entrevoir un autre rapport au monde, plus serein, plus lumineux.
Thierry-Pierre Clément
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