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Géométrie, atomisme et vide dans l’école de Galilée
EAN13
9791036203664
Éditeur
ENS Éditions
Date de publication
Collection
Theoria
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Géométrie, atomisme et vide dans l’école de Galilée

ENS Éditions

Theoria

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L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se
sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples.
Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se
voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais
pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la
nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons
aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est donc autour de ce principe
fondateur que s’organisa l’activité des disciples. Le terme galiléiste fut
parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de
l’astronomie copernicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la
nouvelle méthode scientifique ; à condition, bien sûr, de ne pas professer
d’opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures. Les travaux
des disciples de la première génération ̶ ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli
ou Torricelli, avaient connu le maître ̶ relancèrent le débat sur la
composition du continu, sur l’atomisme et le vide, et plus généralement, sur
l’application de la géométrie à l’étude des phénomènes naturels. Ils
suscitèrent aussi des discussions avec des savants français - Pascal,
Mersenne, Roberval entre autres ̶ et des querelles de priorité sur certaines
découvertes. Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de
communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di
Galileo qui s’était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-
uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l’apport des
disciples de la deuxième génération, active jusqu’à la fin du XVIIe siècle.
L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se
sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples.
Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se
voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais
pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la
nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons
aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est donc autour de ce principe
fondateur que s’organisa l’activité des disciples. Le terme galiléiste fut
parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de
l’astronomie copemicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la
nouvelle méthode scientifique ; à condition, bien sûr, de ne pas professer
d’opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures. Les travaux
des disciples de la première génération ̶ ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli
ou Torricelli, avaient connu le maître ̶ relancèrent le débat sur la
composition du continu, sur l’atomisme et le vide, et plus généralement, sur
l’application de la géométrie à l’étude des phénomènes naturels. Ils
suscitèrent aussi des discussions avec des savants français ̶ Pascal,
Mersenne, Roberval entre autres ̶ et des querelles de priorité sur certaines
découvertes. Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de
communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di
Galileo qui s’était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-
uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l’apport des
disciples de la deuxième génération, active jusqu’à la fin du XVIIe siècle.
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