- EAN13
- 9782850712593
- Éditeur
- Cent Mille Milliards
- Date de publication
- 24/11/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782850712593
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8.99
«Lyon, 7 mai 1987 - Barbie n'est pas Eichmann. Lyon n'est pas Nuremberg.
Pourtant, la cité rhodanienne se prépare avec une certaine fébrilité. Ici, le
caractère « historique » de ce rendez-vous judiciaire est souligné depuis
l'arrivée de l'ancien responsable SS à la prison Montluc. Sans craintes
excessives de « révélations ». Et à l'aspect historique, les responsables
politiques de toutes opinions espèrent que s'ajoutera une dimension
pédagogique. Il suffit pour s'en convaincre de relever l'énorme travail de la
presse locale qui - depuis une semaine déjà - tente de retracer les étapes de
l'itinéraire de son « illustre » hôte de la prison Saint-Joseph. Ou de mesurer
les traces physiques de l'imminence du premier procès en France d'un homme
accusé de crimes contre l'humanité : abords du palais de justice transformés
en gigantesque annexe de presse pour accueillir cinq cents journalistes (dont
la moitié d'étrangers), alors que l'intérieur de la salle des pas perdus de la
cour d'assises est interdit d'accès pour cause d'aménagements spéciaux. Dès le
8 mai - une date symbolique - un mémorial juif va être dressé place des
Terreaux. Au sein du public, il y aura des lycéens. Des privilégiés en somme
puisque l'affluence au palais de justice imposera un « quota » draconien à
l'entrée. Deux élèves par jour viendront assister aux débats depuis le lycée
Jean-Moulin, un établissement choisi évidemment à cause de son nom. »
Pourtant, la cité rhodanienne se prépare avec une certaine fébrilité. Ici, le
caractère « historique » de ce rendez-vous judiciaire est souligné depuis
l'arrivée de l'ancien responsable SS à la prison Montluc. Sans craintes
excessives de « révélations ». Et à l'aspect historique, les responsables
politiques de toutes opinions espèrent que s'ajoutera une dimension
pédagogique. Il suffit pour s'en convaincre de relever l'énorme travail de la
presse locale qui - depuis une semaine déjà - tente de retracer les étapes de
l'itinéraire de son « illustre » hôte de la prison Saint-Joseph. Ou de mesurer
les traces physiques de l'imminence du premier procès en France d'un homme
accusé de crimes contre l'humanité : abords du palais de justice transformés
en gigantesque annexe de presse pour accueillir cinq cents journalistes (dont
la moitié d'étrangers), alors que l'intérieur de la salle des pas perdus de la
cour d'assises est interdit d'accès pour cause d'aménagements spéciaux. Dès le
8 mai - une date symbolique - un mémorial juif va être dressé place des
Terreaux. Au sein du public, il y aura des lycéens. Des privilégiés en somme
puisque l'affluence au palais de justice imposera un « quota » draconien à
l'entrée. Deux élèves par jour viendront assister aux débats depuis le lycée
Jean-Moulin, un établissement choisi évidemment à cause de son nom. »
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