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Les chevaliers : splendeur et crépuscule (1302-1527)
EAN13
9782402511841
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Tallandier)
Date de publication
Collection
Documents d'histoire
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les chevaliers : splendeur et crépuscule (1302-1527)

FeniXX réédition numérique (Tallandier)

Documents d'histoire

Livre numérique

Pourquoi l’institution chevaleresque, si antique que ses origines se perdaient
dans la nuit des temps, pourquoi la chevalerie si florissante aux XIIe et
XIIIe siècles, au temps de Frédéric Barberousse, de Richard Cœur de Lion, puis
de Saint-Louis, a-t-elle décliné durant les siècles suivants ? Elle
scintillait comme l’Excalibur du roi Arthur : avec l’église des cathédrales et
des grands monastères, elle était le phare du Moyen Âge à son apogée. Puis,
lentement, l’édifice se fissure, la soif inextinguible de l’or ternit la
pureté de l’idéal, les fervêtus sur leurs destriers sont défiés par les
rustres à Courtrai (1302) et à Morgarten (1315). L’émergence de la bourgeoisie
d’affaires n’inquiète guère d’abord les chevaliers qui la méprisent, mais des
rois comme Philippe le Bel s’en servent comme des instruments de gouvernement.
Ce sont les légistes de Philippe IV qui abattent le plus fier des ordres de
chevalerie, les Templiers. L’esprit de croisade se meurt, la chrétienté
éclate. À Paris en 1525, les plus intrépides chevaliers de France expirent :
en 1526, Louis II de Hongrie tombe sous les coups des Turcs victorieux. Le
machiavélisme ignore la foi jurée. Le Don Quichotte de Cervantes brûle ses
romans de chevalerie. Une grande page est tournée. C’est cette splendeur puis
ce crépuscule que nous raconte Emmanuel Bourassin avec une parfaite maîtrise
et une verve qui trouve à s’exercer brillamment dans les récits de batailles,
les joutes politiques et les sortilèges d’une fascinante histoire de
décadence.
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