- EAN13
- 9782402299701
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (CRDP de Franche-Comté)
- Date de publication
- 1995
- Collection
- Lire une œuvre entière à l'école
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Jonathan Livingston le goëland, de Richard Bach
Marcelle Dubois
FeniXX réédition numérique (CRDP de Franche-Comté)
Lire une œuvre entière à l'école
Livre numérique
Le déroulement d’une séquence de lecture à l’école ne va pas sans une
contradiction qui s’aggrave à mesure que l’élève grandit. : rejoignant
l’intention générale du pédagogue, l’intérêt que l’enfant prend aux textes
l’amène à lire plus vite des yeux que de la voix, mais la pratique la plus
courante veut que l’on suive la lecture du camarade et impose ainsi à la
démarche oculaire les lenteurs du rythme vocal. Loin de nous la pensée
d’exclure la lecture à haute voix dont l’utilité ne fait pas de doute ; elle
apprend à communiquer ce qui est lu ; elle dit au maître si le texte est
intelligible ou non pour l’enfant ; expressive, elle est porteuse d’émotion et
par elle s’éveille ou se cultive la sensibilité aux textes. Mais “la grande
affaire est la conquête de la lecture silencieuse”. Cette pratique au cours de
laquelle l’enfant fait un effort personnel d’information, d’analyse, de
compréhension, de jugement, devient progressivement l’activité fondamentale
gageant l’ensemble des activités scolaires. Le recours au roman permet
d’atteindre ces objectifs. Sans être considérée comme fin en soi le lecture du
roman concilie les différentes formes d’activité lexique ; elle offre aussi
des possibilités naturelles de communiquer dans une situation privilégiée et
permet l’appropriation d’éléments documentaires qui contribuent à enrichir
l’expérience du lecteur. Elle peut s’apparenter à une situation de détente
réconciliant l’enfant avec une activité parfois trop scolaire, et suscite
l’envie, le goût de lire seul, ailleurs, une œuvre entière. Enfin, il n’est
pas négligeable d’apprécier les motivations suscitées qui trouveraient leur
expression dans des activités d’apprentissage instrumental de la langue, et
dans d’autres domaines de formations et de connaissances. La collection “lire
une œuvre entière à l’école” s’appuie sur l’expérimentation de classes dans
lesquelles on s’efforce, par ce moyen, de renouveler l’approche de la lecture
et du français. Elle n’a pas l’ambition d’innover mais de faire connaître une
démarche hors des chemins les plus souvent pratiqués.
contradiction qui s’aggrave à mesure que l’élève grandit. : rejoignant
l’intention générale du pédagogue, l’intérêt que l’enfant prend aux textes
l’amène à lire plus vite des yeux que de la voix, mais la pratique la plus
courante veut que l’on suive la lecture du camarade et impose ainsi à la
démarche oculaire les lenteurs du rythme vocal. Loin de nous la pensée
d’exclure la lecture à haute voix dont l’utilité ne fait pas de doute ; elle
apprend à communiquer ce qui est lu ; elle dit au maître si le texte est
intelligible ou non pour l’enfant ; expressive, elle est porteuse d’émotion et
par elle s’éveille ou se cultive la sensibilité aux textes. Mais “la grande
affaire est la conquête de la lecture silencieuse”. Cette pratique au cours de
laquelle l’enfant fait un effort personnel d’information, d’analyse, de
compréhension, de jugement, devient progressivement l’activité fondamentale
gageant l’ensemble des activités scolaires. Le recours au roman permet
d’atteindre ces objectifs. Sans être considérée comme fin en soi le lecture du
roman concilie les différentes formes d’activité lexique ; elle offre aussi
des possibilités naturelles de communiquer dans une situation privilégiée et
permet l’appropriation d’éléments documentaires qui contribuent à enrichir
l’expérience du lecteur. Elle peut s’apparenter à une situation de détente
réconciliant l’enfant avec une activité parfois trop scolaire, et suscite
l’envie, le goût de lire seul, ailleurs, une œuvre entière. Enfin, il n’est
pas négligeable d’apprécier les motivations suscitées qui trouveraient leur
expression dans des activités d’apprentissage instrumental de la langue, et
dans d’autres domaines de formations et de connaissances. La collection “lire
une œuvre entière à l’école” s’appuie sur l’expérimentation de classes dans
lesquelles on s’efforce, par ce moyen, de renouveler l’approche de la lecture
et du français. Elle n’a pas l’ambition d’innover mais de faire connaître une
démarche hors des chemins les plus souvent pratiqués.
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