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L'enterrement d'un Juif Hongrois

Catherine Paysan

Albin Michel

  • 30 janvier 2017

    Lui et elle : lui, juif Hongrois né en 1922 à Budapest où il connaîtra les malheurs du nazisme. Miraculé de la Shoah, il s’exilera en 1946 à Paris. Elle, française de vieille souche, née en 1926 à Aulaines dans la Sarthe. Ils se sont rencontrés à Paris et ne se sont plus quittés pendant plus de 30 ans. Ce roman, c’est l’histoire de cette union qui a su, entre autre, triompher des différences culturelles et des grands traumatismes du XX° siècle. Car tout opposait ces 2 personnages, ils n’étaient pas vraiment programmés pour se rencontrer et s’aimer jusqu’au bout. Et pourtant ?
    Catherine Paysan, du haut de ses 90 ans écrit, d’une très belle plume énergique, au fil de sa mémoire. Suivant le récit des années du couple, et telle une magicienne, elle nous emporte dans son monde… Une petite merveille. Et surtout attardez-vous sur ce passage, cette image superbe ; celle ou Emil et Annie font les démarches pour se marier à l’église après 12 ans de mariage civil… très drôle.


  • Conseillé par
    9 janvier 2017

    20e siècle, amour

    Quelle belle découverte en ce début d’année 2017. Même si le titre est plutôt triste, la plume de l’auteure est magnifique. Un vrai souffle épique pour évoquer un amour qui ne devait pas durer.

    Tout opposait ses deux personnages, rien ne les prédestinait à se rencontrer, et encore moins à s’aimer jusqu’au bout.

    Je me suis laissée emporter par les phrases si belles et si rythmées, avec leur souffle propre. Et, cette fois, la redondance ne m’a pas dérangée (il faut dire que j’étais en vacances, j’avais le temps).

    Il n’y a pas vraiment de chronologie, plutôt une écriture comme au fil de la mémoire de la narratrice, même si le récit suit l’avancée des années du couple entrecoupé de réminiscences.

    Beaucoup de romans de l’auteure ont été primés, mais (dans mon inculture crasse) je n’en connaissais aucun. Je serai donc bien incapable de dire si ce roman s’inscrit dans le style habituel de l’auteure. Mais je suis certaine de lire d’autres critiques qui me l’apprendront.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des démarches d’Emil et Annie pour pouvoir se marier à l’Eglise, après 12 ans de mariage civil.

    http://alexmotamots.fr/?p=2468