- EAN13
- 9782764642979
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 18/02/2014
- Collection
- Romans et récits
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Au lieu de statuettes du Sacré-Coeur, ce sont des icônes du camarade Staline
ou du roublard tovaritch Khrouchtchev que les habitants de ce village de la
Beauce auraient dû adopter pour représenter leurs dieux tutélaires. C’est à
eux en effet qu’ils devaient leur exceptionnelle prospérité. À eux et au radar
qu’on avait construit au sommet de la montagne pour voir venir les missiles
atomiques que les Russes auraient pu avoir la fantaisie d’envoyer sur la tête
de nos voisins américains.C’était l’époque bénie où les choses étaient
claires, il y avait le ciel et l’enfer, les bleus et les rouges, les gars de
Sainte-Marie et ceux de Saint-Elzéar.L’été venu, toutefois, les jeunes – et
parfois les moins jeunes – prenaient le chemin de l’Ontario pour « faire le
tabac » et, du même coup, quelques dollars. Et quel meilleur compagnon de
voyage que Tom Higgins dont la soif d’aventures est dangereusement
communicative ? Dans ce premier roman, dont la fraîcheur n’a d’égale que
l’irrésistible drôlerie, Pierre Breton a des allures de Mark Twain beauceron.
Mais si vous disiez à Tom Higgins qu’il est le digne héritier d’Huckleberry
Finn, il vous enverrait au diable.
*[XVIIIe]: 18e siècle
ou du roublard tovaritch Khrouchtchev que les habitants de ce village de la
Beauce auraient dû adopter pour représenter leurs dieux tutélaires. C’est à
eux en effet qu’ils devaient leur exceptionnelle prospérité. À eux et au radar
qu’on avait construit au sommet de la montagne pour voir venir les missiles
atomiques que les Russes auraient pu avoir la fantaisie d’envoyer sur la tête
de nos voisins américains.C’était l’époque bénie où les choses étaient
claires, il y avait le ciel et l’enfer, les bleus et les rouges, les gars de
Sainte-Marie et ceux de Saint-Elzéar.L’été venu, toutefois, les jeunes – et
parfois les moins jeunes – prenaient le chemin de l’Ontario pour « faire le
tabac » et, du même coup, quelques dollars. Et quel meilleur compagnon de
voyage que Tom Higgins dont la soif d’aventures est dangereusement
communicative ? Dans ce premier roman, dont la fraîcheur n’a d’égale que
l’irrésistible drôlerie, Pierre Breton a des allures de Mark Twain beauceron.
Mais si vous disiez à Tom Higgins qu’il est le digne héritier d’Huckleberry
Finn, il vous enverrait au diable.
*[XVIIIe]: 18e siècle
S'identifier pour envoyer des commentaires.