- EAN13
- 9782764612057
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 12/10/2005
- Collection
- Essais littéraires
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux
Serge Bouchard
Éditions du Boréal
Essais littéraires
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Boréal 11,50
Les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux. Les épinettes noires ne
sont pas des arbres de misère. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas
nécessairement le paradis. Tout, en dehors de Montréal, n’est pas forcément le
désert. Notre histoire n’est pas une épopée. Il n’y a pas de bouleaux sur la
rivière Mingan. Un camion n’est pas le contraire de la poésie. Les Amérindiens
ne forment pas une société archaïque et dépassée. Et le progrès moderne n’est
pas si simple qu’on le croit. Serge Bouchard n’est pas un rebelle ni un
contestataire. C’est un homme libre, un esprit lucide et cultivé, un prosateur
quotidien qui prend pour matière les idées, les faits, les grands phénomènes
aussi bien que les « petites affaires et moindres choses » qui composent la
trame de son existence et de la nôtre, tantôt occasions de bonheur
insoupçonné, tantôt pièges à bêtise ou causes de souffrance, mais signes
toujours de notre humanité ancienne et moderne, à la fois orgueilleuse et
comique, oublieuse autant que nostalgique, liée à la nature que pourtant elle
détruit, aux dieux, aux oiseaux, au temps qui passe, à la mort qui vient.
Quoique les convictions n’y manquent pas — l’on découvrira ou retrouvera ici
un Serge Bouchard écologiste, ami des nations amérindiennes, critique des
idéologies à la mode —, les quatre-vingts petits textes qui composent cet
ouvrage (et qui ont d’abord paru sous forme de chroniques dans le journal
montréalais Le Devoir) forment surtout une œuvre d’observation et de sagesse,
écrite dans une langue toute de simplicité, rythmée, imagée, aussi proche que
possible de la conversation entre gens d’intelligence et de cœur. Par la
culture, par la finesse du regard, par l’originalité de l’imagination, Serge
Bouchard s’y révèle, encore une fois, un essayiste de premier plan.
sont pas des arbres de misère. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas
nécessairement le paradis. Tout, en dehors de Montréal, n’est pas forcément le
désert. Notre histoire n’est pas une épopée. Il n’y a pas de bouleaux sur la
rivière Mingan. Un camion n’est pas le contraire de la poésie. Les Amérindiens
ne forment pas une société archaïque et dépassée. Et le progrès moderne n’est
pas si simple qu’on le croit. Serge Bouchard n’est pas un rebelle ni un
contestataire. C’est un homme libre, un esprit lucide et cultivé, un prosateur
quotidien qui prend pour matière les idées, les faits, les grands phénomènes
aussi bien que les « petites affaires et moindres choses » qui composent la
trame de son existence et de la nôtre, tantôt occasions de bonheur
insoupçonné, tantôt pièges à bêtise ou causes de souffrance, mais signes
toujours de notre humanité ancienne et moderne, à la fois orgueilleuse et
comique, oublieuse autant que nostalgique, liée à la nature que pourtant elle
détruit, aux dieux, aux oiseaux, au temps qui passe, à la mort qui vient.
Quoique les convictions n’y manquent pas — l’on découvrira ou retrouvera ici
un Serge Bouchard écologiste, ami des nations amérindiennes, critique des
idéologies à la mode —, les quatre-vingts petits textes qui composent cet
ouvrage (et qui ont d’abord paru sous forme de chroniques dans le journal
montréalais Le Devoir) forment surtout une œuvre d’observation et de sagesse,
écrite dans une langue toute de simplicité, rythmée, imagée, aussi proche que
possible de la conversation entre gens d’intelligence et de cœur. Par la
culture, par la finesse du regard, par l’originalité de l’imagination, Serge
Bouchard s’y révèle, encore une fois, un essayiste de premier plan.
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