- EAN13
- 9782200629861
- ISBN
- 978-2-200-62986-1
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 03/03/2021
- Collection
- Horizon
- Nombre de pages
- 400
- Dimensions
- 24 x 17,2 x 2 cm
- Poids
- 674 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Religions et pouvoir dans le monde romain 218 av. J.-C.-250 ap. JC - Capes-Agreg Histoire-Géographie
218 av. j.-c.-250 ap. j.-c.
De Françoise Van Haeperen, Sabine Lefebvre, Frédéric Hurlet, Christian Stein, Michel Humm
Armand Colin
Horizon
Offres
Autre version disponible
Cet ouvrage prépare à la nouvelle question d'histoire au programme du CAPES d’histoire-géographie et également de l’agrégation d'histoire et de géographie.
À Rome, comme pour les autres cités du monde méditerranéen antique, les dieux faisaient pour ainsi dire partie des communautés humaines : intégrer une de ces communautés revenait donc à adopter ses dieux. Parmi celles-ci, les communautés politiques avaient toutes « leurs » dieux et « leur » religion. Tout acte « politique » (c’est-à-dire en rapport avec la polis, ou civitas) était donc aussi « religieux », et inversement, car il s’agissait des deux faces d’une même médaille. Pour comprendre les évolutions qui ont affecté la vie religieuse publique des multiples communautés humaines progressivement soumises à l’autorité souveraine de Rome, puis intégrées dans l’Empire à l’apogée de sa dynamique de puissance (IIIe s. av. J.-C. – IIIe s. ap. J.-C.), il faut commencer par appréhender les structures religieuses sur lesquelles s’appuyait le pouvoir romain dans ses formes successives. Pouvoir et religion publique étaient tellement liés dans l’Antiquité qu’il n’était pas possible que le passage d’une cité-État italienne en un empire allant de l’Écosse à l’Euphrate et au Sahara ne générât pas des mutations considérables au sein de la religion romaine.
De même, le changement d’échelle spatiale a entraîné une confrontation de Rome avec des cultes de plus en plus étrangers qui a eu des conséquences assez variées pour la religion romaine publique et les religions privées, comme pour ces autres cultes. Enfin, au fil des siècles, les religions des populations d’abord soumises au pouvoir de Rome, puis progressivement de plus en plus intégrées au
sein de la communauté impériale, ont elles-mêmes connu des transformations importantes. Toutefois, la distinction entre les Romains « de Rome », et par extension d’Italie, et les autres Romains résidant au sein des communautés provinciales, a toujours persisté et s’est manifestée dans la vie religieuse de ces Romains des provinces.
À Rome, comme pour les autres cités du monde méditerranéen antique, les dieux faisaient pour ainsi dire partie des communautés humaines : intégrer une de ces communautés revenait donc à adopter ses dieux. Parmi celles-ci, les communautés politiques avaient toutes « leurs » dieux et « leur » religion. Tout acte « politique » (c’est-à-dire en rapport avec la polis, ou civitas) était donc aussi « religieux », et inversement, car il s’agissait des deux faces d’une même médaille. Pour comprendre les évolutions qui ont affecté la vie religieuse publique des multiples communautés humaines progressivement soumises à l’autorité souveraine de Rome, puis intégrées dans l’Empire à l’apogée de sa dynamique de puissance (IIIe s. av. J.-C. – IIIe s. ap. J.-C.), il faut commencer par appréhender les structures religieuses sur lesquelles s’appuyait le pouvoir romain dans ses formes successives. Pouvoir et religion publique étaient tellement liés dans l’Antiquité qu’il n’était pas possible que le passage d’une cité-État italienne en un empire allant de l’Écosse à l’Euphrate et au Sahara ne générât pas des mutations considérables au sein de la religion romaine.
De même, le changement d’échelle spatiale a entraîné une confrontation de Rome avec des cultes de plus en plus étrangers qui a eu des conséquences assez variées pour la religion romaine publique et les religions privées, comme pour ces autres cultes. Enfin, au fil des siècles, les religions des populations d’abord soumises au pouvoir de Rome, puis progressivement de plus en plus intégrées au
sein de la communauté impériale, ont elles-mêmes connu des transformations importantes. Toutefois, la distinction entre les Romains « de Rome », et par extension d’Italie, et les autres Romains résidant au sein des communautés provinciales, a toujours persisté et s’est manifestée dans la vie religieuse de ces Romains des provinces.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Histoire romaine - Tome 2, D'Auguste à ConstantinMichel Christol, Frédéric Hurlet, Jean-Michel Roddaz, Pierre CosmeFayard/Pluriel19,90
-
Histoire romaine., 2, Histoire romaine tome 2Michel Christol, Frédéric Hurlet, Jean-Michel Roddaz, Pierre CosmeFayard42,00
-
L'auctoritas à Rome, Une notion constitutive de la culture politiqueFrédéric Hurlet, Jean-Michel DavidAusonius éditions
-
Institutions romaines - Des origines aux Sévères, Des origines aux SévèresJérôme France, Frédéric HurletArmand Colin25,50
-
Le détroit de Gibraltar, À la croisée des mers et des continentsSabine Lefebvre, Christophe PicardPresses universitaires du Midi27,00
-
L'empereur Auguste et la mémoire des siècles, Actes des journées d'études de dijon, 23 novembre 2014, et arras, 23 mars 2015Anne Daguet-Gagey, Sabine LefebvrePresses Universitaires d'Artois
-
identités et dynamiques provinciales du deuxième siècle avant notre ere à l'epoqSabine LefebvrePresses Universitaires de Dijon
-
Roma generadora de identidades, la experiencia hispanaAntonio Caballos Rufino, Sabine LefebvreCasa de Velázquez
-
La République romaine et son empire - De 509 av. à 31 av. J.-C., De 509 av. à 31 av. J.-C.Michel HummArmand Colin30,00
-
Appius Claudius Caecus - la République accomplie, la République accomplieMichel HummÉcole Française de Rome