- EAN13
- 9782072840333
- ISBN
- 978-2-07-284033-3
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 21/03/2019
- Collection
- Blanche
- Nombre de pages
- 264
- Dimensions
- 20,5 x 20,5 x 2,1 cm
- Poids
- 337 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Fiches UNIMARC
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Le souci de la terre
Nouvelle traduction des Géorgiques précédée de Faire Virgile par Frédéric Boyer
De Virgile
Traduit par Fréderic Boyer
Gallimard
Blanche
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À quoi peut bien nous servir de nos jours un tel ouvrage, rédigé dans la campagne italienne il y a plus de deux mille ans ? Virgile annonce son projet dès l’ouverture de son œuvre : traiter des techniques et des arts de la res rustica, la matière agricole : travaux des
champs, culture de la vigne, élevage et apiculture. Retraduire aujourd’hui ce poème, c’était découvrir combien ce texte résonne avec nos préoccupations et notre sensibilité contemporaines : fragilité du vivant et des espaces naturels, lien des hommes à la terre, aux
végétaux et aux animaux. Célébrer notre obscure condition terrestre dont nous semblons nous éloigner toujours davantage. C’était revenir à la source de ce texte étrange, qui sous prétexte d’agriculture s’ouvre sur une réflexion beaucoup plus vaste sur l’état du monde. Un livre rédigé dans une période trouble et sanglante, et qui en porte les cicatrices. C’était montrer enfin qu’il s’agissait d’un grand poème sur la beauté autant que sur l’instabilité du monde, la guerre, la pensée de la fin des êtres et des choses, la fuite du temps.
Traduction nouvelle des Géorgiques
Cette nouvelle traduction des Géorgiques s’inscrit dans le travail entrepris par Frédéric Boyer depuis une vingtaine d’années de retraduire des textes anciens (la Bible, saint Augustin, Shakespeare, la Chanson de Roland, le Kâmasûtra).
champs, culture de la vigne, élevage et apiculture. Retraduire aujourd’hui ce poème, c’était découvrir combien ce texte résonne avec nos préoccupations et notre sensibilité contemporaines : fragilité du vivant et des espaces naturels, lien des hommes à la terre, aux
végétaux et aux animaux. Célébrer notre obscure condition terrestre dont nous semblons nous éloigner toujours davantage. C’était revenir à la source de ce texte étrange, qui sous prétexte d’agriculture s’ouvre sur une réflexion beaucoup plus vaste sur l’état du monde. Un livre rédigé dans une période trouble et sanglante, et qui en porte les cicatrices. C’était montrer enfin qu’il s’agissait d’un grand poème sur la beauté autant que sur l’instabilité du monde, la guerre, la pensée de la fin des êtres et des choses, la fuite du temps.
Traduction nouvelle des Géorgiques
Cette nouvelle traduction des Géorgiques s’inscrit dans le travail entrepris par Frédéric Boyer depuis une vingtaine d’années de retraduire des textes anciens (la Bible, saint Augustin, Shakespeare, la Chanson de Roland, le Kâmasûtra).
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