- EAN13
- 9791020365439
- Éditeur
- Éditions Baudelaire
- Date de publication
- 20/12/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791020365439
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
17.99
Autre version disponible
-
Papier - Baudelaire 27,00
Roger Faure avait l’habitude de dire que sa vie était une véritable aventure.
Né à Marseille d’une maman belge et d’un père cévenol, il grandit dans le
petit village de Rustrel en Haute Provence (aujourd’hui surnommé le « Colorado
provençal »).
Dès 1942, son père postier entre dans la Résistance active, secondé de son
épouse qui a déjà été déportée par les Allemands dans un camp de travail en
1916. Ils échappent à une première arrestation en 1943, mais pas en janvier
1944. Sa mère est torturée sous ses yeux. Lui-même reçoit des coups. Il y perd
son oreille droite. En août 1944, il assiste à un combat entre les maquisards
conduits par son père, et l’armée allemande, à Murs. Il doit se réfugier dans
le maquis avec sa mère.
La guerre finie, il fait enfin la connaissance de la seule famille qu’il
connaisse en Belgique à Charleroi (où son grand-père était mineur de fond). Il
ne se connaît pas de famille française, son père étant, comme l’a écrit
Gilbert Cesbron « un chien perdu sans collier ». Il passe le concours des
bourses et entre au collège d’Apt. En 1952, il suit ses parents en Algérie,
son père étant nommé receveur des postes dans une palmeraie de Tolga. Il
poursuit ses études à Batna, la capitale des Aurès. La guerre éclate le 1er
novembre 1954 ; il échappe à deux attentats. En 1955, il débarque au collège
Cévenol au Chambon-sur-Lignon, passe son bac et rencontre Pierrette, la femme
de sa vie.
Né à Marseille d’une maman belge et d’un père cévenol, il grandit dans le
petit village de Rustrel en Haute Provence (aujourd’hui surnommé le « Colorado
provençal »).
Dès 1942, son père postier entre dans la Résistance active, secondé de son
épouse qui a déjà été déportée par les Allemands dans un camp de travail en
1916. Ils échappent à une première arrestation en 1943, mais pas en janvier
1944. Sa mère est torturée sous ses yeux. Lui-même reçoit des coups. Il y perd
son oreille droite. En août 1944, il assiste à un combat entre les maquisards
conduits par son père, et l’armée allemande, à Murs. Il doit se réfugier dans
le maquis avec sa mère.
La guerre finie, il fait enfin la connaissance de la seule famille qu’il
connaisse en Belgique à Charleroi (où son grand-père était mineur de fond). Il
ne se connaît pas de famille française, son père étant, comme l’a écrit
Gilbert Cesbron « un chien perdu sans collier ». Il passe le concours des
bourses et entre au collège d’Apt. En 1952, il suit ses parents en Algérie,
son père étant nommé receveur des postes dans une palmeraie de Tolga. Il
poursuit ses études à Batna, la capitale des Aurès. La guerre éclate le 1er
novembre 1954 ; il échappe à deux attentats. En 1955, il débarque au collège
Cévenol au Chambon-sur-Lignon, passe son bac et rencontre Pierrette, la femme
de sa vie.
S'identifier pour envoyer des commentaires.