- EAN13
- 9782895449751
- Éditeur
- Éditions MultiMondes
- Date de publication
- 19/10/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Conservation de l’art contemporain et de l’architecture moderne. L’authenticité en question
Francine Couture, France Vanlaethem
Éditions MultiMondes
Livre numérique
La pérennité de l’art contemporain et des arts médiatiques tout comme celle du
patrimoine architectural moderne posent des problèmes semblables du fait de la
fragilité de bien des œuvres, de l’indétermination formelle de certaines,
voire de leur nature éphémère, ou de l’obsolescence des technologies. Les
matériaux et les dispositifs nouveaux, souvent expérimentaux qui entrent dans
leur fabrication, doivent être remplacés car ils sont trop fragiles ou encore,
car ils ne sont plus produits. Par ailleurs, le destin passager de certaines a
été programmé : pavillon d’exposition à démolir après l’événement, bâtiments
transformables suivant le changement des usages, composants techniques
remplaçables, dans le cas de l’architecture ; œuvres d’art contemporaines à
réinstaller, sinon à fabriquer à chaque présentation publique. Dans de telles
conditions, comment définir l’authenticité, cette valeur cardinale de la
pratique de la conservation en art comme en architecture ? Doit-on s’opposer à
toute modification de l’œuvre afin de conserver les traces matérielles du
contexte socioculturel de sa production ? Ou s’appuyer sur sa dimension
conceptuelle qui nous renvoie à l’intention de l’artiste ? Ou encore, doit-on
favoriser son actualisation en regard des divers usages dont elle est l’objet
? Tel est le questionnement auquel la journée d’études organisée par la
Faculté des arts et l’Institut du patrimoine de l’UQAM en 2007, à l’initiative
des études supérieures en architecture moderne et patrimoine de l’École de
design, a cherché à approfondir. Ce Cahier de l’Institut du patrimoine rend
compte des réflexions préparées sur le sujet par des historiens d’art et de
l’architecture, des architectes ainsi que des praticiens de la conservation et
de la restauration, en marge des activités de l’équipe de recherche réunie
autour du projet « Réexposition, réactualisation et pérennité de l’art
contemporain » de l’Alliance de recherche DOCAM (Documentation et conservation
du Patrimoine des arts médiatiques) et de l’organisme Docomomo (Documentation
et conservation de l’architecture du mouvement moderne).
patrimoine architectural moderne posent des problèmes semblables du fait de la
fragilité de bien des œuvres, de l’indétermination formelle de certaines,
voire de leur nature éphémère, ou de l’obsolescence des technologies. Les
matériaux et les dispositifs nouveaux, souvent expérimentaux qui entrent dans
leur fabrication, doivent être remplacés car ils sont trop fragiles ou encore,
car ils ne sont plus produits. Par ailleurs, le destin passager de certaines a
été programmé : pavillon d’exposition à démolir après l’événement, bâtiments
transformables suivant le changement des usages, composants techniques
remplaçables, dans le cas de l’architecture ; œuvres d’art contemporaines à
réinstaller, sinon à fabriquer à chaque présentation publique. Dans de telles
conditions, comment définir l’authenticité, cette valeur cardinale de la
pratique de la conservation en art comme en architecture ? Doit-on s’opposer à
toute modification de l’œuvre afin de conserver les traces matérielles du
contexte socioculturel de sa production ? Ou s’appuyer sur sa dimension
conceptuelle qui nous renvoie à l’intention de l’artiste ? Ou encore, doit-on
favoriser son actualisation en regard des divers usages dont elle est l’objet
? Tel est le questionnement auquel la journée d’études organisée par la
Faculté des arts et l’Institut du patrimoine de l’UQAM en 2007, à l’initiative
des études supérieures en architecture moderne et patrimoine de l’École de
design, a cherché à approfondir. Ce Cahier de l’Institut du patrimoine rend
compte des réflexions préparées sur le sujet par des historiens d’art et de
l’architecture, des architectes ainsi que des praticiens de la conservation et
de la restauration, en marge des activités de l’équipe de recherche réunie
autour du projet « Réexposition, réactualisation et pérennité de l’art
contemporain » de l’Alliance de recherche DOCAM (Documentation et conservation
du Patrimoine des arts médiatiques) et de l’organisme Docomomo (Documentation
et conservation de l’architecture du mouvement moderne).
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