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Lapita calédonien, Archéologie d’un premier peuplement insulaire océanien
EAN13
9782854300819
Éditeur
Société des Océanistes
Date de publication
Collection
Travaux et documents océanistes
Langue
français
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Lapita calédonien

Archéologie d’un premier peuplement insulaire océanien

Société des Océanistes

Travaux et documents océanistes

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782854300819
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Ce livre est la première synthèse générale sur le peuplement de la Nouvelle-
Calédonie suite à l'expansion maritime austronésienne d'il y a un peu plus de
trois mille ans à travers le Pacifique Sud-Ouest. Son marqueur archéologique
le plus spécifique est un type de poteries composites décorées de motifs
géométriques pointillés, dénommé « Lapita » en référence à un site de cet
archipel du sud de la Mélanésie. Ce peuplement est caractérisé par
l'implantation de groupes de navigateurs-découvreurs parlant des langues
austronésiennes (originaires d'Asie du Sud-Est) et transportant un bagage
culturel de type néolithique. Dans les espaces insulaires, définir les
caractéristiques d'une société de premier peuplement est indispensable pour
reconstituer les évolutions culturelles ayant progressivement transformé les
traditions développées au cours des millénaires suivants. Pour le Pacifique,
si les travaux menés dans le nord de la Mélanésie (Nouvelle-Guinée, archipel
Bismarck, grandes îles des Salomon) ont permis de montrer une présence humaine
remontant au Paléolithique supérieur, l'Océanie lointaine (au-delà des îles
Salomon) ne semble pas avoir été occupée avant l'Holocène. Après avoir précisé
le concept de Lapita, l'ouvrage présente les données de terrain obtenues sur
cette période. L'analyse renouvelée des ensembles stratigraphiques et des
datations au carbone 14 qui leur sont associées permet de réduire des quatre
cinquièmes la chronologie Lapita de Nouvelle-Calédonie ordinairement acceptée.
Le premier peuplement est daté de 1100-1050 avant JC et la fin de la
réalisation de poteries décorées de pointillés est survenue entre 800 et 750
avant JC La richesse de la collection de poteries Lapita découvertes en
Nouvelle-Calédonie, autorise une synthèse quasi complète de cette tradition
céramique. Associées aux évolutions des productions non céramiques, les
données archéologiques montrent l'existence de dynamiques d'adaptation rapide
des groupes de premier peuplement au cours des premiers siècles de
l'occupation de l'archipel. L'identification d'une continuité culturelle entre
la période Lapita et ce qui suit vient réfuter l'idée d'un « remplacement de
population » à la fin de la période Lapita en Mélanésie.
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