- EAN13
- 9782764417263
- Éditeur
- Québec Amérique
- Date de publication
- 2004
- Collection
- Littérature d'Amérique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Selon certains critiques, Alain Beaulieu est à la ville de Québec ce que
Michel Tremblay représente pour Montréal : un écrivain de SA ville. Rares en
effet sont les auteurs qui ont donné vie à la Vieille Capitale avec une telle
ferveur et une telle fidélité. Tout comme dans ses trois premiers romans (Fou-
Bar, Le Dernier Lit et Le Fils perdu), Le Joueur de quilles fait de Québec
bien plus que le simple lieu de l'action, mais à sa manière un véritable
personnage. Et c'est dans cette urbanité complexe, voire contradictoire tant
les contrastes sociaux, économiques, architecturaux y sont criants, que
Beaulieu fait évoluer ses personnages. Car Alain Beaulieu, ne l'oublions pas,
est un conteur. Et c'est ce talent, cette maîtrise du récit et de ses
rebondissements les plus inattendus qui d'abord nous captivent. Imaginez un
écrivain, Samy Martel, travaillant à un immense roman mettant en scène une
quarantaine d'écrivains québécois et français (morts et vivants) débattant
dans un grand restaurant parisien; imaginez-le interrompu par une « offre
qu'il ne peut refuser » : la rédaction de la biographie de Rémi Belleau, petit
truand pseudo-homme d'affaires, qui veut laisser la trace de certaines de ses
activités moins connues; imaginez maintenant que tout cela a également à voir
avec la mort récente de Sylvain, beau-frère et ami de Samy… ainsi qu'avec le
rêve d'un Québec indépendant. Et tout cela, admirablement architecturé,
donnera un roman étonnant sur l'écriture, l'engagement, la responsabilité
individuelle et l'importance de certains « choix » personnels ou collectifs.
Michel Tremblay représente pour Montréal : un écrivain de SA ville. Rares en
effet sont les auteurs qui ont donné vie à la Vieille Capitale avec une telle
ferveur et une telle fidélité. Tout comme dans ses trois premiers romans (Fou-
Bar, Le Dernier Lit et Le Fils perdu), Le Joueur de quilles fait de Québec
bien plus que le simple lieu de l'action, mais à sa manière un véritable
personnage. Et c'est dans cette urbanité complexe, voire contradictoire tant
les contrastes sociaux, économiques, architecturaux y sont criants, que
Beaulieu fait évoluer ses personnages. Car Alain Beaulieu, ne l'oublions pas,
est un conteur. Et c'est ce talent, cette maîtrise du récit et de ses
rebondissements les plus inattendus qui d'abord nous captivent. Imaginez un
écrivain, Samy Martel, travaillant à un immense roman mettant en scène une
quarantaine d'écrivains québécois et français (morts et vivants) débattant
dans un grand restaurant parisien; imaginez-le interrompu par une « offre
qu'il ne peut refuser » : la rédaction de la biographie de Rémi Belleau, petit
truand pseudo-homme d'affaires, qui veut laisser la trace de certaines de ses
activités moins connues; imaginez maintenant que tout cela a également à voir
avec la mort récente de Sylvain, beau-frère et ami de Samy… ainsi qu'avec le
rêve d'un Québec indépendant. Et tout cela, admirablement architecturé,
donnera un roman étonnant sur l'écriture, l'engagement, la responsabilité
individuelle et l'importance de certains « choix » personnels ou collectifs.
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